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Un sourire solaire retrace le parcours du grand poète nantais René-Guy Cadou (1920-1951), qui traversa des temps obscurs avec la fulgurance et
l'éclat d'une comète. Pourtant, si la trame s'inspire fortement de sa vie, ce roman n'est pas une biographie.
Outre un certain nombre de libertés prises avec les dates et les événements, le personnage principal demeure anonyme et le texte cherche avant tout
à lier une existence d'homme et de poète au temps et aux lieux où il a vécu. La Loire-Atlantique et la Seconde guerre mondiale y occupent donc une place
prépondérante. Grâce à cet art du kaléidoscope déjà présent dans le premier roman d'André Daviaud, on voit passer la figure de Guy Moquet, l'un des cinquante
otages sacrifiés à la suite de l'assassinat à Nantes d'un officier allemand, où bien celle, emblématique, de Max Jacob, mort à Drancy, et de ses amis
de l'école de Rochefort. « Il s'agit d'une aventure poétique ancrée dans le milieu du vingtième siècle et d'une lutte pied à pied contre l'oubli, l'indifférence et
la solitude », nous dit l'auteur.
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