Dans les années soixante, Citroën prend le contrôle de Panhard. Une société déjà à liberté réduite devient un lieu de non-droit. Le mouchardage et la méfiance s'installent avec un appareil coercitif bien rodé. Ce sont les brimades, les sanctions.
En mai 1968, Robert Gilis, alors cadre dans cette structure, participe activement au comité de grève. À la reprise du travail, il est délégué syndical de la CGT, puis élu délégué du personnel et au comité d'entreprise de la RP.
C'est le début d'une sévère mise au placard. Le jour de son élection un commando vient lui confisquer ses dossiers. C'est la relégation, la mise en quarantaine, la pire des punitions qui durera deux ans.
Robert Gilis est né en 1923 dans une ferme du Lot-et-Garonne. Il est issu d'une souche paysanne locale. Il adore parler l'occitan, sa langue maternelle.
Durant sa vie professionnelle il va être avec succès : aide géomètre, électricien, dessinateur industriel, ajusteur, tourneur, mécanicien auto, garagiste, cadre dans l'industrie automobile et, finalement, ergonome dans une grande institution nationale.
En fin d'activité, l'auteur revient dans son pays natal pour jouer le papa poule. Il fait de nombreux voyages. Il a de multiples activités dont l'écriture de petites nouvelles et du présent ouvrage.
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