80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je connaissais l'histoire, y avais participé en qualité d'acteur, mais cette histoire-là, qui n'était pas la mienne, et de loin, me fit l'effet d'un coup de poing dans l'estomac.
J'avais la sensation d'avoir tenu, durant toute ma vie, une grenade dégoupillée qui venait de me sauter dans les mains... Pire, et pour être plus près de la vérité, quoique vulgaire, une chose, un mot, une phrase, venait de me « péter dans la gueule » !
La musique s'étant tue, les lumières rallumées dans la salle, il me faudrait me lever et aller rejoindre tous ceux qui m'attendent sur la scène, mais... je suis scotché sur mon fauteuil. J'amorce un mouvement des bras pour me soulever et retombe lourdement assis. Rien à faire, je ne peux pas sortir de la travée...
J'ai encore, devant les yeux, accompagnant la dernière image du film, cette phrase :
« Ce film est dédié à la mémoire de Daniel Côme. » Daniel Côme... Cet homme était mon père...
Mais moi, suis-je, vraiment, le fils de cet homme-là ?
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