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Gabim, la faute, était un des maîtres-mots de la dictature albanaise, impliquant la notion de péché orginel.
C'est ce sentiment diffus, oppressant jusqu'à l'aliénation, qui habite les beaux personnages des récits de Dritëro Agolli : Albanais au caractère trempé, hommes d'honneur aux prises avec l'histoire cahotique de leur pays et ses idéologie. Dans un style sobre et âpre, l'auteur nous dit cette Europe, au point de rencontre de la Méditerranée orientale et des Balkans et ces Européens méconnus, si proches et si lointains.
Pendant plusieurs années, Dritëro Agolli, pour avoir été président de l'Union des Ecrivains et artistes d'Albanie sous Enver Hodja, a été considéré comme un apparatchik du parnasse albanais.
Ce n'est qu'après l'effondrement des régimes communistes dans les pays de l'Est, et de celui d'Albanie en particulier, que cet écrivain, né en 1931 à Menkulas (sud de l'Albanie), et donc contemporain d'Ismaïl Kadaré, a pu être appréhendé à sa juste valeur. Son oeuvre comporte cinq romans, dont L'Homme au canon réédité aux mêmes éditions (collection Motifs), de la poésie, des nouvelles et des essais.
Traduit de l'albanais par Alexandre Zotos " Pour imiter une formule célèbre : Agolli, c'est Kafka, avec un peu plus de soleil.
" François Nourissier, Le Figaro Magazine " Non, Ismaïl Kadaré n'est pas le seul écrivain albanais ! En voici un autre, dont la plume corrosive nous ouvre des aperçus curieux sur la vie de son pays, lequel ne passe pas pour spécialement libéral. " Dominique Fernandez, Le Nouvel Observateur
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