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La Bible hébraïque est le récit d'un choix très particulier : celui de la vie. Ce choix est le fait d'un peuple (Israël), c'est-à-dire qu'il implique à la fois la subjectivité individuelle et la décision de vivre-ensemble dans une société gouvernée par l'alliance (brith), visant la justice (tsedek) et la fraternité symbolique. Ce choix oblige chacun à se garder de l'inceste : s'il ne sacrifiait pas la jouissance interdite, s'il n'expiait pas les fautes engendrant la culpabilité, s'il acceptait l'impureté (toum'ah), le sujet ferait alors le choix inverse, celui de la mort. Il serait alors confiné dans la tristesse et le renoncement au désir : dans le lien social, l'inceste traduit une volonté de mort, une tentative fantasmatique de fusionner avec le grand Autre.
Autrement dit, la Bible, telle que l'auteur l'interprète, est un écrit de philosophie politique, au sens antique de l'expression, intriquant règles, lois positives et Loi symbolique inconsciente pour construire un peuple.
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