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Fuir pour survivre. Pas de bagages, juste un paquet de café et un kilo de sucre... Rachel, notre mère, s'est sauvée de justesse en 1942. Son récit donne une voix à tous ceux qui n'ont pu s'échapper à temps ou trouver la force de revenir sur ce passé. Née à Paris en 1918, Rachel a alors près de 24 ans. Son père, déjà, s'était sauvé Minsk en 1905, pour échapper à la guerre russo-japonaise en Mandchourie. Sa mère avait fui Odessa la même année, pour échapper aux tueries antisémites en Ukraine. Ses parents s'étaient alors connus à Paris ; leur destin fut scellé trois décennies plus tard. Montpellier, Béziers, Rodez... le récit des haltes de Rachel se lit comme un jeu de l'oie. Les cases sont des villes, des hommes, des femmes, des soldats, des inconnus. Chacune peut s'avérer une chance ou un danger fatal. Rachel, devenue peintre, n'avait jamais pensé être écrivain. Pourtant son récit, construit de mots simples, nous parle à présent plus qu'elle ne l'a imaginé elle-même. Jugez par vous-même.
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