"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lucie Martin avait disparu depuis 1989 lorsqu'un promeneur a découvert son corps dans un lac asséché par la canicule de 2003. Alors que son squelette porte des stigmates rapprochant sa mort de celle des victimes d'un serial-killer, la police n'est jamais parvenue à confondre celui-ci, protégé par un alibi en béton. Enzo MacLeod reprend l'enquête sans se douter qu'il ouvre une véritable boîte de Pandore.
Coup de griffe , un auteur que je suis habituellement et qui écrit normalement fort bien cf la trilogie écossaise . Mais là c’est extrêmement médiocre , sans écriture, sans saveur, poussif … ce ne peut pas être lui qui a écrit cela … ou comment prendre le lecteur pour un blaireau …
Un roman policier prenant avec de l'humour et un personnage principal qui ne s'en laisse pas conter. Le cas épineux auquel il fait face est le sixième dans l'ordre des affaires qu'il doit réexaminer mais ce livre peut se lire sans avoir lu les précédents.
Le lecteur est baladé en France, en TGV, en voiture, où il retrouvera toujours la famille (thème suprême) et les amis autour de nombreux verres de vin.
La recherche des origines y est aussi primordiale, tant dans la famille du héros narrateur que dans celle des morts et à laquelle il trouvera bien sûr les réponses. On se perd toujours un peu justement dans l'arbre généalogique de cette famille, avec des couples refaits et dont on ne sait qui est l'enfant de qui et cela est un peu déroutant dans la lecture ; on y voit que son enfant à l'âge de celui de sa fille, ou à peu près.
De plus, les considérations lumineuses éclairent pratiquement chaque page où la lumière qui pénêtre en biais se replie sur un mur, où le soleil mouchète une pelouse à travers un feuillage d'été et où les miroirs absorbent la lumière des globes lumineux! Bref, le béton qui relie tout cela fait tenir bien ferme cette histoire.
J'ai déjà lu plusieurs romans de la série 'Meurtriers sans visages' de Peter May, qui met en scène Enzo McLeod, médecin légiste italo-irlandais installé à Cahors qui résout de vieilles enquêtes dans le cadre d'un pari.
Après l'avoir suivi dans le Gaillacois avec Terreur dans les vignes, sur le Larzac, retrouvé en route depuis l'Espagne jusqu'aux quatre coins de la France dans La trace du sang, et découvert dans le premier opus de la série, 'Le mort aux quatre tombeaux', je viens de me plonger avec délices dans 'Un alibi en béton', qui clôt cette série.
Comme dans les volumes précédents, Enzo recherche le coupable d'un meurtre non élucidé, cette fois celui-d'une jeune fille bordelaise disparue en 1989 et dont le cadavre avait été mis au jour à l'été 2003, lorsque la canicule avait fait baisser le niveau de la mare où son cadavre avait été jeté.
Un coupable idéal croupissait en prison, mais était-ce le bon assassin ?
Enzo reprend l'enquête, bien qu'empêtré dans ses affaires familiales et amoureuses ...
Un roman très plaisant, qui m'a encore fait apprécier la bienveillance du héros qui trouve des excuses m^me à ses pires ennemis et qui dans ce dernier ouvrage montre encore toute la tendresse qu'il éprouve pour ses enfants.
Un héros qui va me manquer ... mais un auteur dont il me reste encore à découvrir de nombreux ouvrages, dont justement le dernier opus de la trilogie de l'Homme de Lewis.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !