La réanimation génère pour le patient inconscient des risques de stress psychique, d'aggravation somatique, de vécu traumatique. Dès lors, l'enjeu de la prise en soin dépasse le seul rééquilibrage des grandes fonctions vitales. Une prévention de ces risques de névroses nosocomiales est-elle possible ? Plusieurs auteurs suggèrent que la communication peut les minimiser. D'où la question : « En quoi l'intégration du risque de névroses nosocomiales dans la prise en soin par l'infirmier pourrait-elle influencer sa communication mise en oeuvre auprès d'un patient inconscient en service de réanimation ? » Nous avons conduit une enquête sur le terrain auprès cinq infirmiers en réanimation.
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