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Vendée 1856 : le nom de Joseph Roubaud se répand en France comme un écho de terreur... Joseph Roubaud est infirme de naissance, on l'appelle le pied-bot. Il rappelle ces héros un peu tordus que la plume d'un Hugo rend bouleversants, l'Homme qui rit, ou Quasimodo, sauf que ce Roubaud est un vrai salaud qui mérite cent fois la mort. Il a commencé par exécuter trois types qu'il soupçonnait d'avoir violé sa fille Ophélie. La petite de douze ans était tout ce qui le rattachait à l'humanité, son cadavre flotte dans la rivière voisine. Les villageois, eux, le soupçonnent d'être lui-même le bourreau de son Ophélie.
Tout l'accuse, mais plutôt que de répondre aux interrogations de la police, Roubaud se lance dans une expédition sanguinaire, fuite en avant désespérée et dérisoire. Il est accompagné de La Forge , un géant au visage figé dans un calme olympien, « fruit du métal et de la terre », un homme de béton, une sorte de robot avant la lettre, qui ignore tout de ses origines, de son enfance, de l'amour... Un couple bancal et maudit, furieux et génial, qui va écrire sa légende, révéler les mensonges des uns, les turpitudes des autres. Chabert, le maire du village, sera la première victime de ces vérités exposées, sa famille totalement détruite. Car dans ce conte apocalyptique, les discours sont des armes, les mots tuent, les idées massacrent.
Que dire de ce roman ? J’en ressors très mitigée. Autant la plume de Florent Bottero n’a pas eu de mal à me tenir accrochée, autant le fond me laisse un peu perplexe. J’ai trouvé le début très engageant mais très vite le soufflé est retombé : on comprend assez vite certains ficelles, ça manque d’harmonie (il y a des vagues d’exagération j’ai trouvé, et d’autres aspects du romans ne sont que trop peu explorés), et le dénouement laisse ainsi une impression d’avoir été trop vite expédié..............................................
http://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/florent-bottero-tu-riras-moins-quand-tu-connaitras-les-hommes
Ce roman qui se déroule dans le mitan du dix-neuvième siècle, je trouve qu'il peine à démarrer malgré des morts, des coups de feu, des envies de vengeance et des accès de colère. Il tourne un peu à vide et il faut que je m'accroche pour ne pas céder à le tentation de laisser tomber. Alors, j'avance, mais franchement, rien ne m'attire, les personnages son peu approfondis, la nature est présente certes, mais c'est un rien cliché et comment dire, travaillé, mais on sent le travail, le style n'est pas fluide, pour un peu, on verrait presque les ratures et/ou les taches de sueur sur le papier. C'est peut-être un peu méchant ce que j'écris là, mais c'est vraiment mon ressenti à la lecture de ce premier roman -qui a obtenu le prix Matmut 2017 (ah, putain, je n'en peux plus de la pub Matmut avec Chevalier et Laspalès) qui couronne les premiers romans.
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