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Dans la Drôme, un père et son fils de dix-huit ans se retrouvent après quatorze ans de séparation lors de la mort du grand-père
Père et fils vont s’apprivoiser dans un décor âpre en bûcheronnant avec l’ami du grand-père.
Un roman sensible et touchant qui traite autant de la nature des relations humaines que des rapports de l’homme à la nature.
Un petit livre très court, dont l’intrigue se déroule sur une seule nuit, une nuit glaciale en montagne pendant laquelle David, veuf de 60 ans, parcours la campagne écrasée de froid et de neige pour retrouver son jeune ami Antoine, puis soutenir son ami Serge, puis enfin secourir son ami Pierre. Pendant ses pérégrinations, il laisse ses pensées vagabonder, il se rappelle sa défunte épouse, réfléchis à sa fragile liaison avec l’infirmière Mireille. Bientôt l’effort et la fatigue, dans cette campagne et cette nuit noire, lui donne des petites hallucinations. Cette nuit, pour David, c’est quitte ou double, soit il fait un malaise à cause de l’effort et sa vie s’arrête ici, soit il voit arriver l’aube et l’espoir d’une nouvelle vie et d’un nouveau départ. Avec une écriture fluide, peine de poésie et même avec une petite touche de suspens, André Bucher nous offre une nuit d’intempérie et de rigueur, mais aussi une nuit d’altruisme, d’espoir. Ca se lit vite, c’est un petit peu éprouvant par moment (tout ce froid, ça finissait par me glacer les os !) mais « Deneiger le ciel » (titre magnifique) est a preuve qu’il n’est nul besoin de faire des romans de 200 pages pour toucher à l’essentiel.
Un petit livre de nature ou David qui vit dans une ferme isolé et qui a soixante ans décide de ne pas déneiger sa commune.
Il est veuf et à du mal à se remettre de la perte de sa femme et de celle de la fille de sa nouvelle compagne, disparition inquiétante et inexpliquée qui rappelle à David qu'il a une fille d’à peut près le mème age.
Les voilà tout deux blessés par la vie et vivant dans leur souvenirs, ils ont bien du mal à tenter de vivre ensemble.
On va partir dans le froid glacial, dans ces montagnes et dans sa commune envahit par l'immensité de l'hiver et de la neige.
Il devra aller à la rencontre d' Antoine son fils "de rechange" afin de l'aider et pour braver le froid cet homme de la nature défiera les éléments et accompagné de ses hallucinations il effectuera son périple mais à quel prix?
Un beau roman de terroir enneigé qui fait du bien et qui donne juste envie de chaleur et de douceur.
Difficile de juger un roman sans pouvoir comparer. Lorsque j'étais enseignante, j'apportais beaucoup de soin à cet exercice et procédais en plusieurs étapes. Différentes lectures de chaque copie étaient nécessaires pour établir une échelle de notation. Je sais bien que dans ce cas précis, c'est différent et qu'aucun ouvrage ne traite du même sujet. Pour autant, la lecture de celui-ci me laisse à penser que les notes déjà attribuées sont trop élevées par rapport à celle que je souhaiterais lui donner.
Vous comprendrez que la lecture du "Cabaret des oiseaux" m'a enchantée, emportée, élevée. J'avais l'impression, à chaque mot, de ressentir un immense bonheur, quelque chose de très fort en même temps qu'une grande paix. Je ne lisais pas, j'entendais une musique légère et en même temps envoûtante, une harmonie parfaite, une suite de mots légers, tendres, superbement choisis, magnifiquement mis en scène. J'aime par-dessus tout la facilité avec laquelle l'auteur se joue d'eux et les reconstruit à la manière des enfants et les expressions pleines de saveurs "on va inviter la lumière", "la boîte aux assiettes qui tournent"… et la description parfaite de la nature qui, plus qu'une toile de fond se révèle un personnage à part entière.
Ses personnages, André BUCHER les entoure d'une tendresse infinie, il les aime, c'est évident malgré une certaine âpreté ressentie au premier abord. Chacun d'eux, écorché par la vie, essaie de survivre, d'être heureux au contact des autres. Tristan, d'abord, qui après avoir vu sa mère se faire tuer sous ses yeux, perpétuera un crime à son tour pour défendre Maryse, sa seconde mère, mais aussi bientôt son amoureuse. Il se reconstruit, petit à petit grâce à cette femme et à son grand ami Germain, homme de la terre et des bois.
Ce roman a été un pur enchantement et comme le dit l'auteur "Parfois, les mots ne suffisent pas".
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