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Tout est allé très vite : d'abord des gestes d'intimidation, puis des menaces directes. Un soir, Sacha et Mina décident de fuir la France avec leur petite fille Irène. Ils laissent derrière eux un pays qui a plongé dans le nationalisme, l'ignorance et l'intolérance, dirigé par un nouveau président qui a lancé des hommes après eux. Quel secret explosif veut-il protéger ?Pour se mettre à l'abri, ils ont le projet insensé de rejoindre le mont Athos, sanctuaire érigé de monastères fortifiés où l'on vit encore selon les règles byzantines. Il est interdit aux femmes depuis le XI? siècle, mais il a toujours protégé ceux qui y cherchaient refuge.Brutalement séparé de Mina, Sacha s'y retrouve avec sa fille, qui découvre, émerveillée, les rites et les récits de cet éden bordé par la Méditerranée ainsi que les joies prodiguées par une nature grandiose. Mais le danger les guette à tout instant.Déterminée à tenter l'impossible, Mina parviendra-t-elle à sauver sa famille ?Ode lumineuse à la transmission d'un père à sa fille, bouleversant portrait de femme, ce roman est une invitation à embrasser l'amour et les livres, la nature et la beauté. Il célèbre aussi magnifiquement l'Histoire et les histoires dont nous sommes faits.
Sacha et Mina , un couple érudit et amoureux ont une petite fille de sept ans, Irénée.
On est vers les années 2027.
Le président, surnommé Papa, est une ancien ami de Sacha mais ils ne se voient plus depuis un voyage en Grèce dans leur jeunesse.
Le peuple est très surveillé, pisté par la technologie.
Une phrase de Sacha lors d'une émission télévisée qu'il anime fait allusion à Papa et met leur famille en grand danger.
Ils s'enfuient alors en Grèce.
Ils trouvent refuge sur le mont Athos au milieu des monastères.
Une très belle histoire, une aussi belle écriture.
On apprend bien des choses sur l'antiquité, sur les dieux.
J'ai été passionnée du début à la fin.
Les personnages sont très beaux.
Quelques jours en merveilleuse compagnie avec ce livre d'une grande richesse.
Déjà conquise par l'écriture de Christophe Ono-dit-Biot, je n'aurais voulu pour rien au monde passer à côté de ce nouveau roman, et l'attente a été comblée. Fidèle à lui-même, l'auteur nous emporte dans une spirale conspiratrice mêlant politique, erreurs de jeunesse, manipulation, avec une histoire d'amour et de paternité en filigrane, le tout saupoudré de cette mythologie qui lui est chère. Certains pourront être noyés sous le flot des références antiques, et déplorer un "étalage de culture", mais comme c'est bon de trouver aujourd'hui de la belle littérature et une écriture sans faille.
Que retiendra-t-on de ce roman ? Jusqu'où peut aller la soif de pouvoir ? Comment une amitié sincère peut-elle se transformer en chasse à l'homme ? Que peut-on ou doit-on transmettre à nos enfants ? Un lourd secret peut-il justifier la haine ?
Le couple Sacha / Mina se voit contraint de fuir avec leur petite fille Irène pour échapper aux menaces plus ou moins directes des hommes de main du nouveau Président, ancienne relation de Sacha, qui garde les preuves d'un secret bien caché liant les deux hommes. Le père et l'enfant se retrouvent seuls abrités dans un monastère sur le Mont Athos, théoriquement hors d'atteinte, et on assiste à une merveilleuse complicité père/fille dans un lieu paradisiaque propice au rêve et à la méditation.
Aventures, suspens, frissons ... tous les ingrédients sont présents pour nous empêcher de refermer le roman avant le dénouement final.
Trouver refuge est un roman étonnant qui m’a beaucoup appris mais qui a su aussi me captiver, m’intriguer, me passionner de plus en plus grâce à l’écriture fine et subtile de Christophe Ono-dit-Biot, écrivain confirmé que je découvre enfin !
Voilà encore un auteur rencontré lors des Correspondances de Manosque 2022. Je l’avais écouté attentivement parler de son dernier roman, Trouver refuge, et cela avait motivé ma curiosité pour le lire.
Malgré tout, le caractère religieux de son récit avec les monastères orthodoxes du Mont Athos freinaient un peu mon élan. Enfin, je me suis lancé dans la lecture de Trouver refuge, un livre faisant partie de la sélection pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives.
Tout commence par une première partie assez courte qui est suivie par un décompte de plus en plus stressant : les six jours intenses vécus par Sacha, Mina et Irène, leur fille.
Je fais connaissance d’abord avec les parents qui ont la cinquantaine. Nous sommes en 2027 et ils se sont réfugiés dans une maison grecque, inhabitée, prêtée par un professeur d’Athènes, ami de Mina qui est elle-même enseignante en histoire à l’université, à Paris. Elle est spécialiste de l’époque byzantine et de la Renaissance.
Ils ont fui la France pour s’approcher de la Sainte-Montagne, ce territoire interdit aux femmes et aux enfants où des hommes vénèrent une femme et son fils… Même si ce n’est pas une île, le site est accessible seulement par la mer.
Le climat politique et social de notre pays est déjà très engagé vers une dictature qui ne dit pas son nom mais lutte pour une Europe chrétienne, rejetant tout apport extérieur tout en faisant une chasse impitoyable à la culture.
À Ouranopolis, Mina et Sacha, toujours très amoureux, sont à une trentaine de kilomètres du Mont Athos et de ces vingt monastères. Sacha veut y conduire Mina après avoir obtenu une dérogation pour Irène qui se fera passer pour un garçon. Mina devait faire croire difficilement être un homme mais, subitement, elle disparaît.
Un retour en arrière m’apprend les raisons de cette fuite subite. Sacha et le Président de la République que tout le monde appelle affectueusement Papa, ont été très amis lorsqu’ils étaient étudiants. Ils étaient passionnés de voyages, d’enquêtes, de beauté, de liberté et d’ouverture à l’autre. Hélas, l’un d’eux a complètement changé mais Sacha recèle un secret qui rend aussitôt ma lecture très addictive.
Sacha, philosophe et écrivain, intervenait trois fois par semaine à la télévision donnant aussi un coup de main pour l’écriture de séries. Or, un jour, en direct, face à un ministre, il a lâché : « Papa n’a pas toujours été comme ça… » Ce dérapage fatal enclenchant menaces et intimidations de plus en plus inquiétantes a motivé leur fuite au Mont Athos où Sacha était déjà venu trente ans auparavant.
Débute alors le fameux décompte des six jours qui peuvent mener à la catastrophe comme au salut. C’est l’occasion pour Christophe Ono-dit-Biot d’offrir une intéressante découverte de quelques monastères en partant de Karyès, la capitale de la Saint-Montagne : Dochiariou, Xenofontos, Agios Panteleimon, Karakallou, Stavronkita et Esphigmenou, refuge des ultra-orthodoxes qui ont fait sécession.
Alors, j’ai suivi Sacha et Irène, pardon, Irénée, qui m’ont permis d’apprendre beaucoup sur la vie dans ces lieux consacrés à la religion où chacun peut venir se retirer pour un temps plus ou moins long. Byzance, l’Antiquité, les décryptages de mots grecs rencontrés dans notre vocabulaire, plus d’autres intéressants développements m’emmènent même en Égypte…
Trouver refuge fut donc un excellent moment de lecture, un refuge hors du temps mais un livre aussi très actuel dont les événements m’ont ramené à l’évolution très inquiétante de nos démocraties. Dans ce domaine, Christophe Ono-dit-Biot excelle aussi à passionner et à faire réfléchir son lecteur.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/01/christophe-ono-dit-biot-trouver-refuge.html
« Trouver refuge » Christophe Ono-dit-Biot aux Editions Gallimard un de mes préférés de la rentreelitteraire2022
Une plume riche, dense, des phrases longues un peu alambiquées parfois, comme les 90 premières pages mais enfin, pointe la promesse d’une très belle histoire d’amour sur un fond de fuite vers une petite île grecque, Athos, dans un monastère extrêmement secret, un roman d’anticipation, et sans doute insidieusement politique….
« (…) Parlaient ensemble de ce qu’ils aimaient, ou aimerait faire » la liste est géniale. Mais j’en suis là où la famille est séparée….
« (…) le goût de la vie, (…) Faisait ressembler la leur en un vaste cabinet de curiosités dont il fallait préserver l’existence et l’intégrité en dépit du flot invasif de l’actualité… »
Les personnages sont très attachants : Sacha le jeune père est un « sapiosexuel » : l’étendue du savoir de Mina son épouse avait en effet chez Sacha des effets physiques immédiats. il trouve Mina belle, certes, mais la vraie cause de son attirance était la vivacité de son esprit et de sa conversation. »
Et ce décor…. lieu de perdition ? Non, grâce à la sagesse du moine Symeon «Une ruse habile et qui part d’une bonne intention est quelquefois un bien si précieux que beaucoup d’hommes ont été punis pour n’en avoir pas usé.» saint Jean Chrysosthome (« bouche d’or »)
Mon intérêt initial pour ce livre, mon attirance pour ce qui touche à la mythologie, la Grèce antique (voyez à ce sujet la série «TROIE la chute d’une cité» sur Netflix, géniale) et celle d’aujourd’hui, ce titre poétique, l’auteur instruit et passionnant, la plume belle, l’intrigue prometteuse… est confirmé !
Et la Philocalie « l’amour de la beauté » aussi!
Ce livre devrait avoir un PRIX, le Renaudot peut-être? S’il n’est pas finalement jugé trop savant ou trop long…
«Une ruse habile et qui part d’une bonne intention est quelquefois un bien si précieux que beaucoup d’hommes ont été punis pour n’en avoir pas usé.» saint Jean Chrysosthome (« bouche d’or ») page 175
J'ai vécu les premiers chapitres un peu comme un « devoir à faire » tellement tout y est tellement détaillé, les personnages, leurs émotions, les décors, les intrigues d'anticipation,.... Mais l’envie de retrouver cette famille en danger, connaître l’origine du mal et surtout la fin, l’emportent sur ma fainéantise...
Visionnaire? Cette idée de déclin de l’Europe «sans horizon pour les âmes jeunes» une Europe « sans spiritualité » face à cette Orient qui le fascine » page 211 extrait du livre de jeunesse -écrit au Caire- de l’actuel despote «Là-bas le monde est vieux. Ici c’est la jeunesse, la vie est l’énergie. Le ciel c’est ouvert. »
Tout sonne vrai, des heures de recherche en Histoire, géographie, toute une culture et réflexion de l'auteur si érudit, sans crâneries, s’offrent à nous, éloignée de nos réflexes et c’est un bonheur de s’en saisir.
Attention il cause, il cause… s’il avait été un tiers plus court -une centaine de pages en moins environ- serait-il plus lu? Sans perdre de sa substance ni de sa superbe mais il élargirait son lectorat.
Tél quel, il m’a beaucoup plu mais il n'est pas "tout public"
« Le mentir-vrai, c’est le propre de la littérature » (page 235)
RENTRÉE LITTÉRAIRE - LA FORCE DE LA BEAUTÉ ET DE LA TRANSMISSION
« Trouver refuge » d’Ono-Dit-Biot où comment la beauté et la transmission peuvent nous aider à trouver le bon refuge.
Depuis l’arrivée au pouvoir en 2027 d’Alexandre S. , surnommée affectueusement Papa, Sacha ne reconnaît plus son pays où il a grandi. Cinq années ont suffi pour faire basculer la France dans un nationalisme où la parole est contrôlée, la culture réduite à un divertissement. Le pays des lumières n’est plus. Mina, sa femme, a pu aussi le constater alors qu’elle faisait cours sur Hypathie et sa redécouverte de la Renaissance.
Pourtant, Sacha et Mina continuent de résister. Et même quand Sacha perd espoir, et se demande ce qu’il doit vraiment transmettre à leur fille Irène, Mina est là pour l'aider à devenir plus fort, lui rappeler ses propres propos “Lire, c’est faire la guerre et l’amour”.
Des instants qui lui donnent la force d’y croire, mais qui le conduisent, un jour, à laisser échapper, sur un plateau de télévision, une phrase. Une phrase simple, banale sauf pour lui et Papa. Et en effet, les conséquences ne tardent pas à arriver. D’abord par petites touches puis de façon plus importante, il sent la menace et comprend qu’il a mis en danger sa famille.
Inquiets, Sacha et Mina décident de fuir avec leur fille Irène, et de se réfugier au mont Athos. Une péninsule sacrée, d’une grande beauté au cœur de la Méditerranée. Un lieu qui a survécu à tout, aux Croisés, aux pirates et même aux Turcs. Le mont Athos est interdit aux femmes, mais a toujours su protéger ceux qui demandaient l’asile.
Sacha et Mina en sont convaincus, le seul refuge possible.
Avec une belle plume ciselée, Christophe Ono-Dit-Biot nous offre un récit visuel, tout en relief, particulièrement sensuel et très entraînant. Tout au long du récit, il nous invite à découvrir deux mondes. Celui d’une France de 2027, évoluant dans un climat délétère et angoissant, où tout est régi selon les valeurs de Papa “Il faut parfois moins de liberté pour préserver la liberté”, et où les opposants ne sont pas les bienvenus. Et celui d’une presqu’île grecque sacrée, hors des lois des hommes et dont les principes d’inviolabilité remontent à l’empereur de Byzance au XIe siècle.
Et à travers ces deux mondes, nous faisons la connaissance de personnages hauts en couleur. Il y a Sacha, un philosophe et écrivain qui oscille entre se battre et se résigner, sa femme Mina, professeur d’université engagée et combative, leur fille Irène, de sept ans, solaire, curieuse, Papa, le président qui n’a pas toujours été comme ça, Oshun, une jeune étudiante nigériane libre qui aime croquer la vie à pleines dents, Syméon, un moine orthodoxe et ermite vivant sur le mont Athos, les anges et d’autres encore.
À travers ces personnages, et tout au long du récit, il explore la complexité des relations, la notion de liberté et de refuge. Où trouvons-nous réellement refuge ? Est-ce que celui-ci permet nécessairement la liberté ? Le mont Athos, monde préservé, dispose aussi de ses règles et interdits.
Il interroge également l’importance de la transmission, et jusqu’à quel point celle-ci est possible et peut influer dans la sphère publique ou la cellule familiale.
Et il met aussi en évidence les valeurs qui peuvent créer quand elles s’opposent des points de rupture entre les hommes, des amis, un couple.
Le roman d’Ono-Dit-Biot est à la fois un voyage spatio-temporel et culturel entre plusieurs mondes, mais également une réflexion profonde sur notre société actuelle, la liberté, le rôle de la culture, des arts et de la transmission, les valeurs et les relations humaines. Tout en nous captivant, il nous laisse nous interroger sur le futur pays que nous sommes en train de laisser se construire et la relation aux autres. Et la question se pose : qu’est-ce que nous souhaitons vraiment ? Faut-il accepter, voire se résigner, ou avons-nous un rôle à jouer ?
Une lecture riche qui m’a passionnée et que je vous recommande !
Mon avis : (5/5)
Pour quels lecteurs ? Tous les lecteurs
http://www.lamadeleinedelivres.com/index.php/2022/10/20/trouver-refuge-christophe-ono-dit-biot/
Difficile de résumer mais aussi de donner envie de lire le dernier roman de Christophe Ono-dit-Biot, Trouver refuge, inclassable dans un seul genre, tellement foisonnant et décalé mais terriblement attachant !
Longtemps j’ai tourné autour de ce livre, acheté depuis longtemps l’ouvrant et le refermant, lisant de-ci delà des critiques pas toujours avantageuses, et puis, comme on saute dans le vide, je m’y suis noyée de plaisir.
Brins d’histoire
Mina est professeur à la Sorbonne et enseigne la Renaissance mais surtout Byzance avec liberté et évidement pertinence. Admirée de ses étudiants(es), elle distille sa culture au gré de ses cours historiques qu’elle choisit pour éveiller aussi les consciences.
Son mari, c’est Sacha, le narrateur, un homme la quarantaine installée dans son confort bien bourgeois. Pas assez d’argent pour vivre du salaire de sa femme, Il définit son travail ce touche à tout, comme un philosophe de plateau (de télévision) ou une sorte de « viagra dramaturgique pour scénariste en panne d’inspiration », sorte de caution culture et historique de séries addictives, ou plus simplement de « bouffon » sur les médias.
Tout irait pour le mieux, si on n’était pas vingt ans plus tard qu’aujourd’hui avec un autocrate élu à la tête de la France, un certain Papa, qui réduit de plus en plus les libertés individuelles pour, dit sa communication, le bien de tous !
Leur couple, malgré la présence d’une petite Irène, sept ans, se délite quelque peu. Sacha a perdu la fougue des premières années de leur rencontre, du moins c’est ce que pense Mina. Sacha est tellement installé dans sa vie qu’il demande, un matin, à sa femme si l’éducation de leur fille à l’éveil et la curiosité est ce que l’époque réclame, elle qui veut plus d’acceptation plutôt que de rébellion !
Mina entre dans une colère froide pour rappeler à son mari leurs idéaux et valeurs partagés. Du coup, las de sa place de chantre du politiquement correct, lors d’une énième émission télé, Sacha laisse sous-entendre que Papa n’est peut-être pas celui qu’il prétend être …
Non seulement, il perd aussitôt son boulot, mais par cette phrase inconsidérée qui fait le buzz sur tous les médias et réseaux sociaux, il met aussi en danger sa famille. Lorsque la menace se précise, il décide de Trouver refuge, là où dans sa jeunesse, il avait trouvé la paix, sur le Mont Athos…
Roman protéiforme
Trouver refuge flirte avec différents genres littéraires. Avant tout, ce roman regorge d’une foule de détails culturels que Christophe Ono-dit-Biot distille au fil de ses pages tout simplement sans pédantisme.
J’ai pris conscience que Monet avait peint les Nymphéas en quelque sorte pour oublier la tragédie d’une jeunesse décimée et blessée par la première guerre mondiale. Mais aussi que Guernica était une respiration de liberté dans un univers qui se rétrécissait de plus en plus.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/31/christophe-ono-dit-biot/
Mina est prof à la Sorbonne, elle vit à Paris avec son mari, Sacha, et leur fille IRène.
Dans sa jeunesse, Sacha a été très proche d'Alex, dit Papa, le tout nouveau président populiste, avec qui il a voyagé au Proche Orient et dont il a connaissance de certaine frasque en opposition totale avec ses propos actuels.
Peu à peu, des signes d'intimidation sont apparus, des gros bras sur les bancs de l'amphi, des contradicteurs sur le talk-show où intervient Sacha, des copines qui ne répondent plus aux invitations d'Irène.
Ils ont décidé de partir. Loin. Là où ils pourront se réfugier, être protégés : dans un des monastères du Mont Athos.
Mina leur fausse compagnie au dernier moment et décide de confronter Alex ... Un roman qui fait froid dans le dos, à découvrir les effets des nouvelles doctrines : les femmes blanches doivent procréer à tout rompre pour lutter contre l'envahissement bigarré, les femmes doivent rester à la maison, le flicage par téléphone intelligent devient la règle et la reconnaissance faciale est universelle ...
Brrr !
Un roman délicieusement inquiétant où j'ai apprécié me promener avec Sacha et Irène dans ces garrigues grecques écrasées de soleil à croquer dans des tomates gorgées de soleil et du pain trempé dans l'huile d'olive ...
Une lecture indispensable !
Un auteur que je découvre, mais dont je vais essayer de trouver d'autres écrits.
A suivre, donc !
Une histoire qui aurait pu être magique si l'auteur n'avait pas vainement tenté d'y mettre pèle mêle :
- la transmission, relation père/fille
- une culture classique dont l'auteur est friand
- une enquête, une aventure assez curieuse
- un discours assez improbable tenu par une petite fille de 7 ans
- un récit qui finit par tourner en rond
- des clichés et des bons sentiments
- une histoire d'amour sans intérêt
- un regard socio-politique assez naïf
- un lieu superbe qui fait rêver, seul point positif à mon avis
Bref, un roman que j'attendais avec impatience, une lourde déception.
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