La jeunesse et ses mille éclats, les instants tristes ou joyeux, ceux qui forment et ceux qui s'inscrivent en vous avec violence... Il s'agit là de la matière première - brute, authentique, vivante - de l'autobiographie de L. Ruster qui remonte donc à l'origine, à l'enfance martiniquaise dans la seconde moitié du XXe siècle, qui donne corps aux figures qui ont accompagné et nourri celle-ci... mais qui surtout, en pointillés, négocie avec la mère, ambivalente, aimée et pourtant inaccessible. Avec son écriture qui vibre et bat au rythme du créole, « Triste vécu » offre une expérience de lecture immersive, au plus près de tout un peuple martiniquais, de même qu'il dévoile avec pudeur les failles et fêlures liées aux années d'apprentissage.
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