80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Écrire comme on respire. Avec aisance. Avec largeur. Avec bonheur. L'invention coule de source. Chaque phrase ou chaque vers est une surprise qu'on se fait à soi-même et qui renouvelle l'enchantement. Les poèmes de Toute parole m'éblouira proposent la mise en mots d'une rencontre amoureusement renouvelée, celle du siècle et du moi. Le sens majeur qui me semble émaner de ces textes, qui offrent de grandes qualités de naturel, de spontanéité et d'intelligence, c'est l'affirmation intégrale du moi, de l'individualité, pour autant que ce moi est créateur et, par là, rejoint la vérité de l'autre, de tous les autres. L'individualisme de François Charron est le contraire de l'égoïsme petit-bourgeois. ANDRÉ BROCHU, VOIX ET IMAGES Si la poésie québécoise des années 1970 avait procédé à l'évacuation du «sujet», avec ce texte, le «je» fait une tonitruante rentrée. Anaphorisé, accumulé, il envahit la page avec autant de vigueur qu'il l'avait naguère désertée. Redécouvrir la première personne, la sienne, mais également celle de l'autre, afin que ce je/moi/tu devienne «une façon de bouger» et d'aimer. NORMAND DE BELLEFEUILLE, SPIRALE
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