80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il est exceptionnel qu'une femme s'acclimate sans peine dans un milieu social supérieur, où son mari réussit pourtant de son côté, porté par ses dons et ses goûts propres. Plus fréquemment, elle est repoussée par les autres et par elle-même:«snobée» en public, gangrénée de l'intérieur par ses complexes, elle débouche vite en plein drame. Paul Chastenet, brillant auditeur au Conseil d'État, frais émoulu de l'École d'Administration, est, sans qu'on s'en doute, un ancien instituteur d'Alès. Il s'impose promptement à la Résidence générale où il est nommé. Cette communauté restreinte de Français, milieu fermé, excité par une espèce de fièvre obsidionale, et à l'affût de tout ce qui peut piquer la curiosité ou la malveillance, mène une étourdissante vie mondaine. Catherine Chastenet, pure et sauvage, arrive de sa province pour rejoindre son mari. Une main qui hésite et recule, une réponse bredouillée, un accroc à la mode, il n'en faut pas davantage:la jeune femme, vite épinglée, alimente les bavardages. Le drame, longtemps mitonné dans les cocktails et les thés, éclate avec une force hallucinante; Catherine, raidie dans sa fierté prolétarienne, fait figure de brebis galeuse. Paul, qui doit choisir entre son succès personnel et le bonheur de son ménage, devient l'amant d'une des idoles de la Résidence. La crise dresse les deux époux inconciliablement l'un devant l'autre. Et les voilà, les mal mariés, réduits à eux-mêmes, désespérément seuls, acculés au malheur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année