18 ans en 1940, le jour de l'armistice ne serait pas un jour de fête mais de désarroi. En fait, ce serait une occasion unique de se découvrir une première vocation, devenir aviateur, sans grands moyens. La guerre pouvait être un tremplin, pour qui souhaitait grandir sans vraiment le savoir, avec un peu de chances pour s'en sortir et commettre l'erreur, celle- ci achevée d'avoir voulu vivre le repos d'un guerrier en faisant un mauvais choix.
Les temps de paix n'en sont pas moins féroces pour qui veut aller de l'avant, débusquer les embûches, tout en s'instruisant, cultivant ses chances. Encore fallait-il y croire ? Ce serait une rencontre heureuse avec une vraie femme, volontaire et élégante, dans la bonne tradition française, d'être toujours à la hauteur de ses mille taches dans l'humilité la plus totale pour à la fin de son existence avoir été reconnue comme une grande dame.
Ce livre est le résumé de deux vies, d'un homme et d'une femme d'origine modeste, qui, un jour, se sont rencontrés pour se marier religieusement la veille du décès de l'épouse, après cinquante-neuf années de vie commune. L'apothéose vécue d'une grande tristesse partagée avec leurs trois enfants, célébrée le jour de ses obsèques par des cloches de leur église sonnant à toutes volées un jour de fête.
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