Le Temps des vents mauvais est bien là. C'est avéré. Non pas tant à cause des changements climatiques. Il s'en est produit de bien plus violents par le passé, en des temps où l'on allait à cheval ou à pied. Ceux d'aujourd'hui résultent en grande partie de la surpopulation (voir L'Impossible Équation). Ces quelques récits en sont les illustrations. Raquages est basé sur une histoire vraie, romancée. La part des faits réels et celle du roman sont seulement connues de l'auteur qui ne les révélera jamais, même sous la torture. Les trois récits suivants : Le Pied, L'Expédition, Plaidoyer pour un boxeur, sont 100 % authentiques. Le dernier texte, Les manipulateurs, est un cri d'alerte parfaitement inutile : il est déjà trop tard. Mais il a plu à l'auteur de le pousser car il incarne à lui seul le temps des vents mauvais. Et puis, si les gens avaient besoin d'être manipulés ? L'auteur, Falconetti di Brando, élevé chez les Jésuites voici plus de 60 ans, auréolé de diplômes aussi inutiles les uns que les autres, est très fier d'avoir été le premier des collés à un concours de l'ENA et, pour le coup, de n'avoir pas été formaté par cette institution. Agnostique convaincu, il rêverait de fonder une secte philosophique dont la devise serait « Que celui qui ne sait pas, se taise ».
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