Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Début du V? siècle avant Jésus-Christ : Athènes est plongée dans la guerre du Péloponnèse. Implacable héraut de la vie bonne, Aristophane pourfend la guerre dans Les Acharniens et Les Cavaliers, houspille les chamailleries démocratiques dans Les Guêpes, ridiculise la grandiloquence philosophique dans Les Nuées. Il offre avec La Paix un redoutable manifeste comique : trêve de pompe lyrique et d'emphase martiale, l'Olympe est à portée des ailes d'un bousier. La paix n'est pas un idéal éthéré mais un quotidien de fêtes et de moissons. Pacifiste, Aristophane n'est pas un idéaliste. Révoquant la guerre, il prône une autre lutte, l'agôn : une dispute comique sans merci. Seule une foison d'injures et d'invectives, solidaire de la fertilité des ventres et des sols, peut engendrer une paix véritable. Impitoyable poète-tripier, Aristophane expose les viscères d'une cité qui désirait se passer de ses entrailles.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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