"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'histoire vraie du SAS, les forces spéciales de l'armée britannique.
Pour faire face à l'écrasante supériorité de l'Afrikakorps de Rommel, des officiers ont l'idée de créer un petit régiment d'hommes surentraînés, voué à combattre exclusivement derrière les lignes ennemies. Après une période d'entraînement et de missions de reconnaissance, le SAS lance ses premiers raids sur les aérodromes allemands.
Avec ce Livre 2 de The Regiment, j’ai retrouvé ces soldats anglais combattant pour notre liberté dans le désert libyen. Ils prenaient des risques énormes, vivaient dans des conditions très difficiles et portaient des coups sévères aux forces nazies implantées dans le nord de l’Afrique.
C’est la guerre et les images sont dures avec avions en flammes, bombardements, soldats tués ou blessés et ce désert qui peut être très beau ou source des plus grands dangers. Pourtant, ce sont les rivalités entre les humains qui font l’essentiel de ce second album signé Thomas Legrain (dessin) et Vincent Brugeas (scénario) auxquels Elvire de Cock (couleur) et Merete Jepsen (assistante couleur) ont apporté leur contribution et merci à Vincent qui me permet de poursuivre la série.
Jock Lewes s’exprime dans la première partie et explique très bien : « Contrairement aux terroristes, nos actions n’ont qu’un seul et unique but : épargner le sang des nôtres. » Paddy est la tête brûlée du groupe mais les résultats sont là avec cinquante avions détruits en deux semaines même si, à cause de la chaleur, les bombes explosent trop tôt et mettent en danger ceux qui les posent.
Après la mort de Jock Lewes, le 30 décembre 1941, j’ai été impressionné par ce que ces hommes appellent Marble Arch, une pleine page magnifique. Le véritable nom de ce monument planté en plein désert, près de la côte, était Arco dei Fileni, l’Arc des Philènes, ou El Gaus. Situé en Libye, il avait été construit en travertin par les Italiens et inauguré par Mussolini en 1937. Il marquait la limite entre deux provinces libyennes : la Tripolitaine et la Cyrénaïque mais Kadhafi l’a fait démolir en 1973… Il rappelait la mémoire des frères Philènes, deux Carthaginois qui se seraient fait enterrer vivants au même endroit pour marquer la frontière entre Carthage et les populations grecques de Cyrène.
Le deuxième fait important de ce livre 2 est l’enrôlement de paras français par le major David Stirling malgré l’hostilité de Paddy et un premier refus du général qui autorise toutefois son unité à créer son propre insigne avec les ailes d’ibis et les couleurs d’Oxford et de Cambridge.
Malgré les images superbes, très colorées, vraiment réussies et des visages expressifs, j’ai encore eu du mal à identifier chaque protagoniste. Il manque vraiment une carte et les portraits des principaux acteurs, ces soldats en guerre pour lesquels tout est permis à condition de réussir en cas d’initiative personnelle. Alcool, camaraderie, solidarité, deuil après le combat et l’action pour oublier… mais c’est impossible pour ces soldats d’élite.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !