"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un tome 1 qui pose les bases d'une guerre mondiale et mécanique. En résulte de très belles planches au dessin très détaillé, réaliste, et donc magnifique pour les yeux.
Le scénario est plutôt basique, mais permet de plonger notre héroïne dans de belles phases d'action. Le côté bavard du scénario m'a un peu dérangé même si l'ensemble est digne d'intérêt. Et d'un autre côté, j'ai trouvé la partie "enquête" trop rapide.
Mais la dernière séquence saura nous motiver à attendre la suite pour confirmer la qualité de cette série.
La guerre contre les mechams a dévasté le monde. L'humanité est réduite à une multitude d'îlots de résistance, séparés les uns des autres par des océans de rouille.Daïa Anikine et Socrate, un robot avec lequel elle partage sa conscience, appartiennent au M.A.D, le Mechanical Assault Division. Leur mission est de protéger les derniers bastions de la civilisation. Daïa n'est pas du genre à laisser ses émotions lui dicter ses actes, pourtant, quand l'une de ses amies est retrouvée démembrée à l’intérieur même de l'enceinte de la ville, elle décide d'aller contre les ordres de sa supérieure et de traquer l'assassin, quelles qu'en soient les conséquences.
Une humaine et un robot Daïa Anikine et Socrate qui forment un duo haut en couleurs, une affaire dangereuse, les jeux de cirques, la mafia, crime et monde en danger. Une belle découverte avec de beaux graphismes, du suspense et de la tension, des personnages attachants et intrigants, un bon rythme.
Une statuette qui passe de mains en mains dans un rituel mystique... Puis la jungle et la fumée rouge des grenades américaines. En deux pages, le contexte est planté, le lecteur est transporté au coeur des combats et du mystère.
On traverse la jungle avec un groupe de GI chargé de nettoyer les foyers de rébellion. Tous les moyens sont bons, ou presque. Leur périple les mène dans un territoire étrange où la vengeance semble les attendre... des ennemis, un démon, une malédiction ? C'est le Latah.
Pour son premier projet en solo, Thomas Legrain propose un scénario aux confins de deux genres: le récit de guerre et le fantastique. La narration maitrisée est implacable et nous mène tout droit vers une fin de non-retour dans un décor vert étouffant.
Si l'inspiration des films américains des années 80 se fait sentir (Predator, Platoon, Apocalypse now), on ne peut qu'être admiratif du travail graphique de Thomas Legrain qui réalise des décors immersifs, des personnages consistants qui se révèlent au fur et à mesure du récit, des scènes de combat intenses dans ce qui est finalement un huis-clos dans la végétation dense de la jungle vietnamienne. A noter aussi l'excellente colorisation de Mikl !
Cet album est plus qu'un simple récit de guerre, c'est aussi une réfléxion autour de la nature humaine, la morale qui vole en éclats en temps de guerre, la douleur des peuples assiégés... et qui en plus se lit comme on regarderait un film américain à grand spectacle !
L’histoire vraie du SAS, le Special Air Service, continue avec le tome 3 de cette bande dessinée de grande qualité, éditée par Le Lombard et intitulée The Regiment.
Vincent Brugeas poursuit un scénario bien construit sans abuser des scènes de guerre, même s’il en faut quand même… Ses textes sont d’excellente qualité, s’articulant autour de David Stirling qui commande un groupe audacieux et efficace, et de Paddy, celui qui ose tout, une tête brûlée, comme on le surnomme.
Pourtant, ce qui accroche tout de suite le regard, captive le lecteur, c’est le travail de Thomas Legrain, le dessinateur. C’est la guerre, bien sûr, nous sommes en 1942 et l’Allemagne nazie ne cède rien, bien au contraire. Ces soldats britannique auxquels se sont joints plusieurs soldats français, se battent, risquent leur vie pour que nous puissions vivre libres.
Alors que les bases anglaises de Malte et de Crête sont bombardées systématiquement par la Luftwaffe, il faut absolument empêcher l’armée allemande du maréchal Rommel, le renard du désert, de s’emparer de l’Égypte. Pour cela, David Stirling a bien compris qu’une seule tactique est efficace : le harcèlement et la destruction des bases ennemies. Pour faire valoir ses idées, il doit affronter la jalousie d’autres officiers qui ne le ménagent pas. Heureusement, un soir, David est invité à la table du Premier Ministre, un certain Winston Churchill !
Les dessins sont magnifiques, très réalistes et très beaux. C’est vrai que le décor aide car, les scènes dans ce désert, en Lybie ou en Égypte, donnent des planches magnifiques qu’elles soient de nuit ou de jour avec ces teintes ocre ou rougeoyantes. Le travail de mise en couleurs d’Elvire De Cock, assistée par Meret Jepsen, est encore superbement réussi, comme dans les deux premiers albums.
À la fin, l’histoire de The Regiment toujours racontée par Jock Lewes, Australien né à Calcutta, n’est pas terminée car Paddy vient de prendre en charge le groupe et… j’espère un Livre 4 que Vincent me permettra peut-être de découvrir...
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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