Un ouvrage en VO contenant des notes en marge pour traduire les mots et expressions que le lecteur est susceptible de ne pas connaître. Cette édition permet une lecture ininterrompue de l'ouvrage car un simple coup d'oeil à la note permet de comprendre la signification du mot ou de l'expression.
Octobre 1932, Cold Mountain, Louisiane. Paul Edgecombre, gardien-chef du bloc E, réservé aux condamnés à mort et surnommé « la ligne verte », rencontre John Coffey, un condamné à mort pour le viol et le double meurtre de deux fillettes. John Coffey semble disposer d'extraordinaires pouvoirs guérisseurs.Ce roman, qui est aussi une réflexion sur la peine de mort, a remporté le prix Bram Stoker 1996. Stephen King avec ce livre renoue avec le style un peu disparu du roman-feuilleton. Un film sera réalisé en 1999 avec Tom Hanks.
Niveau : intermédiaire
Cette lecture fait partie de celle qui ne laisse pas le lecteur indemne. Pour ma part, j’en suis ressortie bouleversée par un mélange de beauté et de laideur ; celle de notre capacité à pardonner et celle de notre manière de juger.
En commençant ma lecture, alors que je n’avais en tête que les scènes emblématiques d’une adaptation cinématographique que je n’ai jamais eu l’occasion de visionner dans son intégralité, j’avais le sentiment de m’attaquer à un monument, à l’une des œuvres emblématiques de Stephen King. Je n’ai pas été déçue ! Le fait de pouvoir le lire en VO avec l’aide des précieuses annotations de l’intelligente édition Harrap’s n’a fait que renforcer ce sentiment.
Stephen King, comme à son habitude, dépeint des personnages terriblement humains et surprend encore en démontrant que la monstruosité n’est pas toujours là où l’on croit la trouver. Explorant l’emblématique question de la peine de mort, ce roman pointe aussi d’autre grandes thématiques de la société américaine des années 30 et 60 dont la condition des populations Noires, la réalité du milieu carcéral mais aussi la place des personnes âgées. Plus encore, au cœur de l’œuvre, il y a une thématique universelle, celle de notre rapport ambigu à la mort au sein d’une société qu’elle fascine autant qu’elle inquiète et qui ne laisse jamais insensible.
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