Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Islen, usant des terribles pouvoirs de sa mère, a déchaîné ses animaux contre son Roi de père. Échappée du château de ce dernier en compagnie d'Arzhur le chevalier déchu, elle apprend à mieux connaître cet homme qui, comme elle, cherche à échapper au poids de son hérédité... La fuite de ces âmes blessées sera-t-elle un havre de bonheur permettant à la jeune fille de ne pas assumer le destin laissé en héritage par sa mère aussi puissante que toxique ? Les trois vieilles, dangereuses harpies qui la surveillent dans l'ombre, ne perdront pas une miette de ce romantique et dramatique spectacle, au cours duquel de nombreux masques tomberont...
Entre amour tragique, féminisme, matricide et grande aventure, la conclusion d'une fantasy littéraire furieusement actuelle, menée par le regretté Hubert (Beauté) et Vincent Mallié (La Quête de l'oiseau du temps).
À la fin du livre premier, on découvrait une partie de l'étendue des pouvoirs qu'Islen a bien du mal à contrôler. Et maintenant le Roi (son père) ordonne à tout le pays de la retrouver ainsi que l'armure et l’épée dérobées par Arzhur. Ensemble, ils se dirigent vers les terres de la famille du chevalier déchu et sa réputation ne va pas l'aider à trouver la quiétude nécessaire à la paix intérieure. Alors que les doutes, la peur et la colère s'installent, c'est là que les trois vieilles sorcières décident, une fois de plus, de leur tendre un piège. Il leur faudra braver bien des adversaires pour espérer s'en sortir... Et le moins qu'on puisse dire, c'est que l'espoir est bien mince dans cette bataille pour "pouvoir enfin commencer à vivre".
Trahison, magie, bataille, sang, jeu de pouvoir, vengeance, tous ces ingrédients sont dans cette histoire d'Hubert qui prend fin avec ce seconde livre. Dans le livre premier, on en apprenait un peu plus sur Islen et ses pouvoirs. Dans le second livre, c'est au tour Arzhur. Au-delà de l'histoire, on est saisi par la beauté du graphisme de Vincent Mallié. La magnifique mise en couleur sombre, brûlante, intrigante, un vrai plaisir à regarder, mais ce choix sert surtout à donner encore plus de puissance au récit.
Ne pas s’arrêter aux apparences, ne pas baisser les bras, combattre les injustices pour enfin vivre. Un diptyque somptueux. On aimerait que cela ne s'arrête pas.
Nous retrouvons Islen et Arzhur là où nous les avons laissés à la fin du 1er tome. Ils fuient donc le royaume du père d’ Islen et vont voyager jusqu’au village d’ Arzhur.
Dans ce volume, nous allons en apprendre énormément sur le passé de nos deux protagonistes. Ils vont, chacun, découvrir les secrets qu’ils essaient de garder pour eux.
L’histoire est encore plus haletante que dans le premier volume et les pages se tournent , encore une fois, toutes seules.
Nous retrouvons au scénario le regretté Hubert et à l’illustration Vincent Mallié et je peux dire que c’est un duo qui détonne. Cette duologie est tout simplement excellente et géniale. J’ai aimé le côté fantastique et le côté guerrier du récit.
Quant aux couvertures des deux tomes, je les trouve splendides.
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Dupuis de m’avoir permis de découvrir la suite de cette merveilleuse duologie.
Ici se clôture le diptyque La Ténébreuse !
Le conte épique se termine de façon magistrale.
Une BD incontournable à découvrir pour tous les passionnés de fantasy !
Cette fin de diptyque était attendue. Le premier volume m’avait beaucoup plu, ce qui n’était pas une évidence, j’avais particulièrement apprécié ce conte revisité par le côté obscur et ces personnages qui ne sont pas tout à fait ce qu’ils ont l’air d’être.
Islen et Arzhur ont fui. Ces deux là vont se découvrir, se rapprocher et tenter une nouvelle vie. Le père d’Islen ne l’entend pas de cette oreille … Si tu n’as pas lu le tome 1, tu ne comprends rien à ce que je raconte, donc file lire le premier volume et reviens après.
Le scénario du regretté Hubert est parfait, d’une grande finesse, noir et beau (oui c’est possible) mais ça ne surprendra personne.
Finesse est une qualité qui convient aussi au dessin de Vincent Mallié, je suis encore une fois impressionné par la précision, ce trait délicat et ces belles couleurs qui donnent un très bel album avec des personnages vivants et profonds.
Pas de déception donc avec cette fin ténébreuse à souhait, un très beau diptyque qu’il convient d’avoir dans sa bibliothèque, en noir et blanc ou en couleurs.
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