Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
En français le mot « aimer » est caractérisé par une large extension appliquée à des objets très divers. Cette polysémie est ici acceptée en visant de plus à identifier un substrat commun à ces différentes formes. Veillant aussi à lever ambiguïté et confusion des sentiments, cette spécification des variantes de l'amour ouvre également à une évaluation en termes éthiques. L'hypothèse est faite de considérer l'amour comme un acte de communication, où sont identifiables quatre registres fondamentaux, séquencés du public à l'intime selon la gradation : - amour « idéel », fondé sur l'intellect - amour « affectif », fondé sur le sentiment - amour « sensoriel », fondé sur la sensation - amour « érotique », fondé sur la sexualité. L'amour trouvant de fait une place dans chacun de ces registres, cette tétralogie ordonne le développement de l'étude, avec également des formes hybrides relevant de plusieurs registres, soit autant de facteurs expliquant la complexité de l'amour. En corollaire, cette idée de ramification appelle celle d'un lieu de nidification ou de focalisation. Ainsi l'amour peut naître, ou bien avoir un poids prévalent, dans un registre donné, se propager, proliférer ensuite dans d'autres registres, en se transformant et générant des rétroactions. Autrement dit tous les attributs d'un système, justifiant la nécessité des divers savoirs ici convoqués, en eux-mêmes et dans leurs interrelations : - la biologie, les neurosciences et l'éthologie, en tant qu'infrastructures, de l'ordre de l'inné - la psychologie et la sociologie, en tant que superstructures, de l'ordre de l'acquis - la psychanalyse, à l'interface des deux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
Le jury et les internautes récompensent ce roman publié aux éditions l’Arpenteur