Gabrielle débarque à Los Angeles, avec ses deux enfants et son âme de Saint-Bernard. C'est son rêve depuis qu'elle est ado. Elle va rapidement découvrir que si le pays de ses rêves abrite bien des merveilles, il cache également pas mal de monstres. Dans la Cité des Anges, armée d'une bonne dose d'humour et de détermination, Gabrielle tentera de déjouer la malice du destin et de Cupidon, qui a décidé de s'en mêler. Mais cela suffira-t-il ?
Quand Gabrielle décide de quitter Paris avec ses deux enfants pour retrouver une amie d'enfance à Los Angeles, elle part avec des rêves plein la tête. Seulement, il arrive parfois que du rêve à la réalité, rien ne se passe totalement comme on l'a imaginé...
Avec ce roman, l'auteure nous procure les sensations fortes des montagnes russes. On entame cette histoire avec l'idée du rêve américain et accessible, pour vite comprendre qu'il y a un versant plus sombre, plus amer.
On est entraîné dans un tourbillon d'adrénaline, partagé entre espoir, drames, amitié, et incandescentes passions. Avec Maria, on évoque l'immigration clandestine, dans tout ce qu'elle comporte de plus moche et avilissant. En lui proposant son aide, Gabrielle se met en danger, créé des réactions en cascade.
On la suit dans cette aventure aussi mouvementée que périlleuse. Sa rencontre avec Joe comédien, nous électrise. Leur face-à-face est percutant, inoubliable. L'attraction est aussi incontrôlable qu'irrésistible. Leurs coups de gueule nous font sourire et n'en laissent pas moins transparaître une grande sensibilité. Ce qu'ils vont vivre va être risqué et intense.
"Elle voulait repartir de zéro, tout effacer, même en sachant pertinemment que ce n'était pas réaliste. La vie n'était pas écrite sur une ardoise magique."
L'écriture est dynamique, agréable. Les émotions sont exacerbées, par les contretemps ou les malentendus. . Les péripéties sont nombreuses. Il y a des moments de complicité et de tendresse partagés entre musique et mots d'enfants. Ce roman fait vaciller nos illusions pour nous rapprocher finalement de ce qui est juste et important.
Parce que les apparences ne sont pas souvent celles que l'on croit, et que les fantasmes doivent être confrontés à leur complexe démonstration.
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