Un carnet de voyage exceptionnel, qui témoigne de l'expédition scientifique française sur les lieux du naufrage de "La Boussole", le fameux navire perdu de La Pérouse. Port de Brest, le 1er août 1785. "L'Astrolabe", commandée par M. Fleurieu de Langle et "La Boussole", sous les ordres de Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, lèvent l'ancre. Sur ordre du roi Louis XVI, passionné de géographie et intrigué par les découvertes de James Cook dans le Pacifique, les deux bateaux ont pour mission d'explorer les océans pour le compte du royaume français. Après un quasi tour du monde au cours duquel documents et journaux de bord sont transmis à la Couronne, les deux navires, qui se dirigent vers les îles Salomon, cessent soudain de donner des nouvelles. La Pérouse ne reviendra jamais à Brest, les deux bateaux ont disparu, corps et biens. Plus de deux siècles après, le mystère La Pérouse reste entier. Les nombreuses expéditions lancées pour essayer de retrouver les deux bâtiments français échoueront à localiser les épaves des deux bateaux. Toutefois, une piste se dessine : sur l'île de Vanikoro, on aurait identifié d'étranges vestiges, et une tradition orale raconterait le naufrage de deux bateaux Nouméa, mai 2005. "Le Jacques-Cartier" largue les amarres. À bord de ce bateau de débarquement de la Marine Nationale, plongeurs, archéologues, scientifiques, médecins coordonnés par l'association archéologique Salomon, partent sur les traces de La Pérouse. Leur mission : plonger sur le lieu des naufrages, et remonter le plus de vestiges possible. John Pendray, peintre officiel de la Marine, est du voyage. Deux mois durant, carnet de croquis en main, il partagera le quotidien de l'équipe, arpentant la jungle humide de Vanikoro, plongeant à l'occasion, croquant ici un bateau, là un personnage, là encore un vestige encore ruisselant d'eau. Aujourd'hui, le mystère La Pérouse est levé, et John Pendraynous raconte à sa façon, avec un humour très British, cette expédition hors du commun.
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