« Il fit un effort surhumain pour rester assis. Quand il tenta de se relever, il retomba sur place. Ses membres inférieurs ne bougeaient plus. Il regarda autour de lui et ne vit ni chameau, ni eau, ni stock de vivres. À ce moment, il comprit vraiment qu'il avait été braqué par un groupe de vendeurs de chameaux qui passait par là et qu'il avait tout perdu. Son sort était à présent entre les mains de son Dieu. Autour de lui, aucun bruit d'humain ni d'oiseau, seul celui du vent et du sable qui se mouvaient. » Après le vol d'un troupeau de chameaux qui aura coûté la vie à cinq villageois, un colonel de la famille royale va s'approprier la main-d'oeuvre nécessaire pour veiller sur le bétail. Après la mort de son meilleur ami, sans ressources, Djoua accepte un travail dans une ville inconnue. Il ignore ce qui l'attend... Fable lorgnant vers l'absurde tellement elle est cynique, « Sur le chemin du désert » emprunte la voie d'un pessimisme extrême pour mieux dénoncer les dérives d'une certaine Afrique.
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