Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
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A l'époque où je rédige cette chronique, nous sommes à quelques jours de la Saint-Valentin. Il était de circonstances de parler d'amour.
Mais pas n'importe comment.
Mais pas n'importe qui.
Le seul auteur au monde que je tutoie. A qui je pourrais donner de grandes claques viriles dans le dos, appeler mon pote en lui offrant une bière.
J'ai toujours un grand sourire quand j'ouvre un de ses livres. Et un peu la larme à l'oeil au moment de le refermer...
On connaît bien évidemment son goût pour l'alcool.
Sa boulimie d'écriture.
Cette propension à ne pas s'encombrer de décorum, nommer une chatte une chatte, et God bless Bukowski pour la liberté qui est la sienne.
Le voici donc parlant d'amour. A-t-il seulement jamais parler d'autre chose... Derrière ses provocations, ses grandes lassitudes. de poèmes en poèmes, les femmes défilent. Se défilent. de toute la longueur de leurs jambes, foutent le camp et Bukowski soupire, Bukowski rappelle qu'elles partiront toujours...
L'épouse.
Les maîtresses.
Les groupies.
La dernière, l'amour.
Sa fille.
Vous pouvez lui reprocher sa façon d'écrire la solitude.
Personne n'écrit la solitude comme lui...
Ce recueil est, peut-être, à mon sens, le plus facile d'accès pour découvrir Bukowski sans trop de secousses. Mettre un orteil dans l'eau, tâter la température avant de plonger.
Un peu plus doux que certains autres recueils. Que beaucoup de ses nouvelles. Un peu.
Je m'émerveille encore de ce débit unique.
De sa façon de m'entraîner même là où je ne veux pas aller, la salle de bains d'une femme ou la cour crasseuse d'un bar. Je finis toujours pas le suivre, par rire, pleurer ou saigner avec lui.
Buko, c'est mon pote.
Mon pote avec un talent fou.
Hank, je t'aime !
J'ai toujours dit que Bukowski était un grand sentimental. Si vous en doutez encore, il vous faut lire cette anthologie.
Au Diable Vauvert continue son travail éditorial pour entretenir la flamme des accros et faire de nouveaux adeptes.
L'auteur se dévoile ici moins cru (bien qu'avec Buk cela reste très relatif), plus tendre mais toujours aussi lucide sur lui-même.
Les poèmes de « l'Atilla des matelas » s'adressent majoritairement à ses femmes - à celles d'une vie comme à celles d'un soir - mais aussi à ses amis, à sa machine à écrire, à sa fille, et ces derniers sont particulièrement touchants.
Quand il parle d'amour, Bukowski est tour à tour drôle, nostalgique, cynique, pur, insolent, cruel mais toujours aussi incomparable.
Traduit par Romain Monnery
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
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