80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'ennui, selon le poète, est né le jour de l'uniformité. Abdelkrim Abella - et bon sang ne saurait mentir ! - n'est point uniforme et aux mots ordinaires, il sait donner un sens méconnu. Torsadé. Gorgé de sève de sa terre nourricière. Dégoulinant de figue et d'huile d'olive de ses montagnes fières et rebelles. Un sens doué de connaissance. Un sens odeur jasmin échappé, un crépuscule d'août aux senteurs salines, de quelque terrasse de la Casbah d'Alger. Sa Casbah, celle de son enfance dédiée à l'insouciance qu'une emprise belliqueuse entreprit de torturer, s'essayant à la dompter. Abdelkrim Abella est prude, mais la frugalité glisse sur son vers promis à la générosité. A la prodigalité. A la luxuriance. En rhéteur patient, il nous réinvente l'espoir, le ressasse, le sublime. Le câline presque.
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