Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Stèles réunit en une forme d'encyclopédie inquiète les planches d'une première exploration. La Chine, ressentie comme un autre monde où la nature s'ordonne à la civilisation de manière unique, y est autant objet d'empathie que d'incompréhension. Le livre s'inscrit dans le prolongement de la série réalisée par Christopher Taylor en Islande. On retrouve ici un même sentiment d'asphyxie aérienne où l'humanité est comme happée par les forces naturelles ; sensation mêlée, car cette montée en altitude signifie en même temps joie de s'élever et effroi du vide. Ces photographies nous montrent les montagnes et les champs de manière macro ou presque microscopique, des paysages urbains où s'ouvrent tunnels et portes, des lieux habités d'une présence qui ignore l'usage commun. Au fil des pages, des idéogrammes ou des tracés à la peinture apparaissent. Ils figurent avec évidence la cohérence d'une culture, et simultanément, pour la plupart d'entre nous, l'incapacité à en pénétrer le sens.
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