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Des riches heures de la cinéphilie aux ouvrages de Gilles Deleuze, les noces du cinéma et de la philosophie semblent une spécialité française, en dépit de la forte présence du cinéma américain.
Mais le spectateur éloigné n'a pas l'exclusivité du regard critique. Il appartenait à un philosophe américain de prendre la juste mesure du "seul grand art aux racines authentiquement populaire" (E. Panofsky). Les trois ouvrages que Stanley Cavell, professeur à Harvard University, a consacrés au cinéma (La Projection du Monde, A la recherche du bonheur, ContestingTears) ont puissamment renouvelé de l'intérieur le statut de cette " forme qui pense " appelée cinéma.
Préférant la projection à l'enregistrement, la mémoire subjective et partagée à l'examen érudit, et plaçant la comédie hollywoodienne au centre de sa réflexion, Cavell considère les films comme un chapitre essentiel de notre éducation. Ce ne sont pas des objets offerts au regard théorique et critique ; ils proposent une expérience et une vision du monde. Ils s'intègrent par-là à l'ensemble de son oeuvre philosophique.
Celle-ci s'interroge sur le scepticisme et la tragédie, la signification de la vie ordinaire et des conversations quotidiennes. Elle sonde l'univers des relations à deux, la contribution de l'Amérique à la culture. Dans l'horizon d'une telle diversité, les contributions ici réunies font se côtoyer la philosophie et les études cinématographiques, la sociologie, la littérature, la psychanalyse et l'histoire de l'art.
Elles tentent d'illustrer tous les aspects de la " pensée du cinéma " découverte par Stanley Cavell.
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