"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Stalingrad, hiver 1942. L'équipe de tournage envoyée à Stalingrad, au coeur de la bataille qui y fait alors rage, pour fi lmer la grandeur de l'armée soviétique, accumule les catastrophes : non seulement Simon et Yaroslav se haïssent, mais une des précieuses bobines du fi lm a disparu. Or Kazimir, censé superviser ce calamiteux tournage, ne peut absolument pas se permettre la perte d'une bobine. Comble de malchance, il se fait tirer dessus, tandis que le reste de l'équipe tombe aux mains de soldats soviétiques persuadés d'avoir affaire à des déserteurs. S'il est vital pour Kazimir de récupérer la fameuse bobine, dérobée par Yaroslav le cinéaste, il est tout autant primordial pour Simon de l'intercepter. Le bout de fi lm qu'elle contient pourrait en effet condamner à mort l'ancien directeur du centre cinématographique tombé dans la disgrâce. Bourgeron et Ricard signent là un récit atypique, qui met en scène des hommes pris dans la tourmente d'une guerre sans merci et d'un régime sans pitié, obligés de mener à bien un projet absurde. À travers les personnages de Simon et de Yaroslav, pions perdus dans les rouages d'une machine infernale, Stalingrad Khronika interroge le rôle et le statut de l'art et de l'artiste dans un régime totalitaire.
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