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Souvenirs 1814-1830

Couverture du livre « Souvenirs 1814-1830 » de Haussonville Comte D aux éditions Monfort Gerard
Résumé:

Joseph-Othenin-Bernard de Cléron comte d'Haussonville est né à Paris en 1809.
Ses mémoires débutent par le récit de l'engagement de son père dans l'armée des Princes, puis de son exil en Angleterre et, après son retour en France, de son ralliement à l'Empereur dont il devint un des chambellans,... Voir plus

Joseph-Othenin-Bernard de Cléron comte d'Haussonville est né à Paris en 1809.
Ses mémoires débutent par le récit de l'engagement de son père dans l'armée des Princes, puis de son exil en Angleterre et, après son retour en France, de son ralliement à l'Empereur dont il devint un des chambellans, il s'engagea ensuite auprès de Louis XVIII qui le nomma pair de France. Si le retour définitif des Bourbons le réjouit, il ne s'opposa pas moins résolument aux mesures du ministère Villèle.
C'est le souvenir de l'occupation des armées étrangères que l'auteur commence à proprement parler ses mémoires personnelles ; il évoque l'éducation d'un aristocrate, et ses études chaotiques couronnées par le baccalauréat, dont une épreuve de mathématiques lui fut heureusement épargnée, laquelle consistait à résoudre une division ! Avec la faculté de droit, la carrière diplomatique lui était ouverte et se fit sous l'égide de Chateaubriand, alors ambassadeur à Rome ; son récit est d'ailleurs une des principales sources des biographes du grand homme.
Il voyagea en Angleterre où il fut présenté à Talleyrand, dont il trace un portrait assez peu charitable. Ses souvenirs sont intéressants par la description qu'il fait des salons parisiens, ceux de la reine Hortense et de Madame de Boigne en particulier. Au nom des idées libérales, il s'opposa vivement à l'Empire de Napoléon III. Après la révolution du 4 septembre 1870, tout en étant attaché à la monarchie constitutionnelle et aux Orléans, il se rallia à la politique de Thiers, qu'il cessa bientôt de soutenir, lui reprochant d'établir ou de consolider la République.
Nommé sénateur à vie, c'est du centre droit qu'il défendit les associations religieuses contre les anticléricaux, comme il soutint les protestants qui réclamaient la liberté des cultes. Sa femme Louise, qu'Ingres peignit en 1845, était la fille du duc Victor de Broglie. Joseph d'Haussonville mourut en 1884.

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