"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
LE 5 JANVIER 1925, Max Jacob écrit à Gangotena : « Vos vers sont royaux, loyaux, joyaux ! Vastes, astres, piastres, pilastres et Zoroastre, fastes, chastes, aristocrates, acrobates, Goliath, amphithéâtres et opiniâtres. » Alfredo Gangotena (1904-1944) est un poète équatorien hors du commun écrivant en français. Sa poésie sombre et mystique, fracassée et lyrique fait d'autant plus sensation qu'à sa première publication il a tout juste vingt ans. En témoignent les lettres de Jules Supervielle, Henri Michaux, Max Jacob, Pierre Morhange, Jean Cocteau ou Jacques Viot... il y a comme une stupéfaction devant cet ange fragile fourvoyé dans le cosmos. Le mystère de celui qui fut le compagnon d'Henri Michaux durant son voyage en Équateur est en partie levé par cette correspondance. On y découvre aussi un amour sublime entre Gangotena et Marie Lalou.
On constate également le rôle éminent joué par les revues dans cette aventure.
Ouvrage édité avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste
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