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En 1995, un jeune homme, François Munch, disparaît sans motif apparent. Il envoie une carte postale laconique à sa famille, il y annonce son départ définitif. Ses parents, ses frères et soeurs pensent alors à une fugue, une folie passagère. François ne réapparaîtra pas.
En 1995, un jeune homme, François Munch, disparaît sans motif apparent. Il envoie une carte postale laconique à sa famille, il y annonce son départ définitif. Ses parents, ses frères et soeurs pensent alors à une fugue, une folie passagère. François ne réapparaîtra pas.
Sans plus de nouvelles du fugitif, la famille se rend au tribunal vingt ans après, délai légal, pour y signer la déclaration d'absence en vue de protéger ses intérêts et son patrimoine. Dans la famille Munch, il y a la mère, le père, quatre fils et deux filles. Autant de voix différentes qu'Emmanuelle Grangé nous donne à entendre. Tous sont dévastés par la disparition de François mais chacun habille l'absence comme il peut.
Comment vit-on l'absence ?
On y survit. On culpabilise, crie, prie, se révolte, se souvient. On revit. Un pas devant l'autre. Il n'y a ni explication ni mode d'emploi.
Sélection 68premièresfois 2017-2
L'impact de la disparition d'un être cher, une disparition inexpliquée et un mystère qui demeure. Après 20 ans, la famille peut déclarer disparu ce fils, ce frère au tribunal. La famille de François a alors rendez vous au greffe du tribunal et chacun va raconter son ressenti avant ce rendez vous si particulier. Emmanuelle Grangé nous parle, par la voix de chaque membre de cette grande famille de la disparition de François. Au fils des paragraphes, nous allons alors connaître cette famille, avec ce père qui depuis qu'il est retraité devient un addict de ses bonsaïs, de la mère, femme modèle au foyer, qui a élevé ses enfants ; les frères, sœurs et en particulier la sœur jumelle de François vont nous parler de leur vie actuelle, de ce manque, de ce mystère sur leur frère, de l'espoir, des doutes... Puis aussi quelques pages du journal de François qu'il a envoyé à sa sœur jumelle avec les dernières cartes postales que chacun a reçu. Des pages sont très touchantes et au fils des pages on établit une sorte de scénario sur cette disparition mais l'auteur ne nous dévoilera jamais le fin mot de cette histoire. J'ai beaucoup pensé à un autre livre qui avait parlé aussi des disparitions, ces disparitions volontaires d'êtres. Ce phénomène est assez courant au Japon. J'avais apprécié le roman de Thomas B Reverdy, « les évaporés ». Évaporé est d'ailleurs un joli terme pour parler de ces disparus. « Son absence » est un joli moment de lecture et il est touchant de découvrir cette famille et chacun face à ce drame et face à l'espoir, aux doutes. Chacun essaie de gérer comme il peut ce manque.
Une famille nombreuse dont un membre disparaît volontairement se reconfigure en comblant le vide laissé.
Chacun à sa façon, en oubliant, en cherchant partout et obstinément. 20 ans, 20 ans que François a disparu et aujourd’hui cette disparition sera juridiquement reconnue.
Pourtant aucun des membres de cette famille ne m’a vraiment touché, le seul, le seul qui existe véritablement à mes yeux c’est François l’absent, François l’incompris, François le rejeté.
Un joli roman sur l’incompréhension familiale
Paris 12ème arrondissement. une famille, une mère héritière, un père amiral et six enfants.
Famille comme il en existe beaucoup : un père peu présent, psychorigide, bourré de principes, qui pousse ses enfants dehors dès qu'il estime qu'ils peuvent vivre de leurs propres ailes ; une mère aimante à sa façon, disponible et soumise à son époux car elle refuse le conflit ; des enfants qui apprennent à vivre selon les directives du père tout en menant à leur façon leur petit bout de chemin.
Tout va bien jusqu'à ce jour où chacun d'netre eux reçoit une carte postale personnalisé de François, un des fils, dans laquelle il leur fait ses adieux sans le dire clairement.
Ce roman est le condensé de 20 longues années, temps qu'il faudra à l'administration, pour reconnaître officiellement cette disparition ; temps que chacun des membres de cette famille tentera de vivre tant bien que mal mais qui va impacter leur façon de vivre et leur rapport aux autres.
En parallèle le journal de François qui explique son parcours et laisse suggérer ce que sera son avenir et qui nous permet de comprendre les raison de sa disparition sans pour autant l'expliquer.
J'aurai aimé que cela soit plus poussé, plus fouillé mais néanmoins on ressent bien la difficulté de la mère à maintenir soudée cette famille et sa douleur face à ce que l'on peut qualifier d'échec et au père qui se sait pas montrer ses sentiments trop à l'étroit dans ses principes. En effet cette famille ne semble avoir de liens forts entre ses membres, comme s'ils avaient tout vécu en parallèle sans jamais se croiser.
Bel hommage à la vie qui mérite d'être vécue et faire des aléas de la vie non pas un frein mais une force. De plus il nous renvoie à notre propre vie
http://lechatquilit.e-monsite.com/pages/mes-lectures-2018/son-absence.html
Un jour, François Munch disparait. Son père, ses frères et sœurs ont reçu un courrier leur disant qu’il partait loin et qu’il ne fallait pas le rechercher… c’était il y a 20 ans, aussi toute la famille se retrouve au tribunal pour constater l’absence, incompréhensible mais définitive.
Chacun se souvient de François et s’interroge. Qu’auraient-ils dû comprendre, sentir, à côté de quels signes sont-ils passés? Et tous, se posent cette question lancinante : pourquoi ?
Emmanuelle Grangé signe un étonnant premier roman sur l’absence, sur le silence, sur l’incompréhension que peut provoquer dans une famille le départ inexpliqué d’un proche. Et quand le disparu s’est évanoui dans la nature, comment faire son deuil, accepter, comprendre pour avancer. Un roman qui pose des questions sur les apparences, les familles qui semblent unies mais où la parole n’est pas toujours libérée, ou l’entente n’est peut-être que de façade.
« S’il n’y a pas eu de constations judicaires de présomption d’absence, la déclaration d’absence est possible au bout de 20 ans à compter des dernières nouvelles (Code civil, art. 122 »
7 octobre 2015, la famille Munch se donne rendez-vous au Tribunal pour la confirmation d’absence de François disparu en 1995.
« Chers parents, je m’en vais pour plus longtemps que ce stage de voile au Club Med. Je ne l’animerai pas, j’ai prévenu la direction. Vous ne me reverrez plus. Ne cherchez pas à avoir de mes nouvelles, ne vous faites pas de soucis. Je vous embrasse. François »
Le père, André Munch n’est pas d’un abord agréable, c’est le moins que l’on puisse dire a réuni la fratrie pour leur lire cette carte postale.
Depuis, rien, plus de nouvelles
Ce n’est pas une famille unie, non. Le père militaire de carrière « André Munch a toujours été méchant avec ses six enfants, son épouse, il est méchant avec ses belles-filles, ses quatre petits-enfants, qui ne sont jamais assez bien pour lui. »
.Le père a fermé la maison à ses enfants, il préfère s’occuper des bonsaïs qu’il installe dans les chambres, la cuisine… Bref, plus de place pour les enfants, sauf pour le repas de Noël et la disparition de François n’a modifié en rien ce protocole. Repas pesant
Une famille où le mot amour n’a pas cours. Les enfants, non plus, faute de savoir comment nouer des relations entre eux, sont incapables d’avoir des liens étroits.
Par petites touches, Emmanuelle Grangé raconte l’histoire de François, les raisons de sa disparition sont évoquées par les souvenirs des enfants, leurs rapports à lui absent. J’ai aimé ces différents éclairages. Leurs façons d’intégrer et ou de refuser la disparition en dit long sur leurs caractères.
Son absence est également un livre sur les non-dits familiaux, les relations familiales exécrables, le non-amour familial qui ne permet pas à la fratrie d’avoir de bonnes relations, le poids implacable de l’absence.
Emmanuelle Grangé arrive, avec talent, à décrire la sensation d’étouffement, la violence qui règne au sein de la famille. L’amour familial ne va pas de soi et il suffit d’un accident de vie pour le faire exploser. Un premier roman qui ne m’a pas laissée indifférente. Le titre est très bien choisi, car l’absence a pour moi, plus de poids que la disparition et s’inscrit dans le temps.
Tout commence par la disparition soudaine et inexpliquée de François, il est fils, il est frère (même jumeau) de toute une fratrie de 6 enfants. On pénètre dans l’antre de la famille Munch Wazemmes, que l’on rencontre au fil des chapitres, en faisant connaissance avec chacun de ses membres. Leurs souvenirs, leurs doutes, leurs interrogations, leurs parcours, leurs sentiments, leurs vies.
Les années passent, François ne donne aucune nouvelle aux siens. Après 20 ans, voilà venu le temps d’officialiser « son absence », au bout des marches du tribunal. Comme un cap. A franchir. Une étape. Douloureuse. Incomprise. Tous se retrouvent, sans lui, cette occasion, même malheureuse, les réunit.
Au-delà de l’atmosphère, l’ambiance, Emmanuelle Grangé nous invite dans une saga familiale… pas comme les autres. On est plus dans les émotions, les ressentiments, les non-dits sans les cacher… Ce livre a laissé en moi un quelque chose, un je ne sais quoi,, difficile à définir, à cerner. Peut-être que quelques jours plus tard, ce qu’il a semé, germera et se révèlera à moi. C’est aussi une leçon de vie, quelque part, mais où ça ?
Une plume singulière pour traiter d’un sujet lourd, âpre, une écriture toute en finesse mais tranchante à la fois, vive, incisive. Lecture, pour ma part, déconcertante, avec cette sensation d’un quelque chose qui plane, pas un mystère, pas un secret…. A la rédaction de cette chronique, à vif, après avoir tourné la dernière page, je suis incapable de poser des mots sur l’empreinte qu’il a laissé en moi. Un vide ? Une absence ?
Tentez donc l’expérience.
Je remercie les Editions Arléa et Emmanuelle Grangé pour ce moment, cet instant comme resté suspendu…
https://littelecture.wordpress.com/2017/12/01/son-absence-de-emmanuelle-grange/
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/11/son-absence-demmanuelle-grange.html
Ce roman fait partie de la sélection des 68 premières fois.
Nous sommes le 7 octobre 2015, chaque membre de la famille Munch se rend au tribunal pour y signer la "reconnaissance d'absence" de François Munch disparu vingt ans plus tôt. Le délai légal de vingt ans passé, cette formalité a pour but de protéger les intérêts et le patrimoine du disparu.
François a disparu sans motif apparent en envoyant une carte postale laconique à sa famille, il y annonçait son départ définitif. Depuis, la famille n'a reçu aucune nouvelle et les recherches des détectives privés qu'ils ont engagés sont restées infructueuses.
Emmanuelle Grangé expose les conséquences de cette disparition pour chacun des membres de la famille, ses parents, ses trois frères et ses deux sœurs dont Sandrine, la sœur jumelle du jeune homme. Chacun réagit différemment selon sa personnalité, selon son vécu, chacun survit comme il peut.
Par le biais de carnets que François a confiés à sa sœur Evelyne en inscrivant sur la couverture "Rien que pour toi, n'est-ce pas?" , on découvre peu à peu qui était François. Les quelques chapitres où François s'exprime au travers de ces carnets nous font découvrir son histoire. Ses failles et sa fragilité se dessinent peu à peu et notre cœur se serre... Les nombreux non-dits qui existaient dans cette famille apparaissent.
Emmanuelle Grangé signe ici un beau premier roman tout en finesse et sobriété qui tente de répondre à la question : Comment vivre avec l'absence? Comment vivre sans savoir ce qu'est devenu un être cher?
Un joli roman teinté de mélancolie et une belle découverte.
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