De belles lectures pour les beaux jours
Le jour de son 60e anniversaire, Josy refuse de souffler les bougies de son gâteau. Sa valise est prête. Elle a pris une décision : celle de quitter mari et maison pour reconquérir sa liberté en partant avec son vieux van VW ! Sa famille, d'abord sous le choc, n'aura dès lors de cesse de la culpabiliser face à ce choix que tous considèrent égoïste. Josy va heureusement tenir bon, trouvant dans le CVL (« Club des Vilaines Libérées ») des amies au destin analogue et confrontées à la même incompréhension sociétale... Mais cela suffira-t-il pour qu'elle assume sa soif d'un nouveau départ ? Et qu'elle envisage peut-être même un changement d'orientation sexuelle ? Oui, si l'amour s'en mêle. Ou pas...
Aimée De Jongh et Ingrid Chabbert composent la peinture subtile, touchante et moderne d'une crise de la soixantaine au gré d'un road movie impossible à lâcher avant sa conclusion. Un « Aire Libre » surprenant, osant traiter le tabou du changement de vie et d'orientation sexuelle...
De belles lectures pour les beaux jours
Les dessins sont bons, les couleurs tendres, le sujet touchant.
Quand un couple se sépare, je me pose toujours cette question : mieux vaut-il avoir le sens de l’honnêteté que celui de l’engagement ou inversement? Elle sous-tend aussi une deuxième interrogation : comment réalise-t-on qu’on est passés à côté de sa vie, qu’on s’est trompés et qu’il faut tout recommencer mais autrement ?
Des enfants égoïstes, un mari avec lequel elle ne partage plus rien, une vie monotone : lors de son soixantième anniversaire, Josy annonce à sa famille qu’elle part. Après 35 longues années, elle jette l'éponge ! Cette décision sincère est très mal prise par ses proches : personne ne semble comprendre, ni admettre son envie d’ailleurs. Commence alors une quête de soi à bord de son vieux van qui l’amènera à faire des rencontres aussi belles qu’inattendues et à découvrir des facettes insoupçonnées de sa personnalité !
Une BD poignante comprenant moult rebondissements tendres et chaotiques à l’image de la vie : le dessin expressif et très doux aux nuances de rose, indigo et violet accompagne magnifiquement le scénario. Certaines planches ne comportent pas de bulles, les silences traduisant à merveille les émotions ressenties.
A 60 ans, on est plus près de la fin que du début, ce qui amène Josy à faire ce terrible constat : elle a consacré beaucoup de temps aux autres et finalement, peu à soi.
Les autrices glissent en filigrane un message très fort : il n’est jamais trop tard pour se reprendre en mains et dire STOP à un schéma de vie qui nous malheureux. Cela demande évidemment beaucoup de courage de tourner la page, surtout quand on n’a pas la chance d’avoir à ses côtés le Club des Vilaines Libérées et quand l’entourage familial se fend de reproches culpabilisants.
Alors, mieux vaut avoir des remords que des regrets et vivre à fond sa vie, crise de la soixantaine ou pas, point final !
Un roman graphique qui m'a beaucoup plu.
C'est l'histoire de Josy, mère et épouse qui décide le jour de ses 60 ans, de partir….
Elle quitte son mari pour vivre enfin sa propre vie selon ses envies, ses désirs car elle a un besoin vital de vivre pour elle et surtout retrouver sa liberté.
Ce nouveau choix de vie est très mal compris par sa famille. Mais heureusement que sur son chemin, Josy va rencontrer des personnes qui vont l'aider dans cette démarche très difficile, tant la pression de la société et de son entourage la juge sévèrement.
C'est une BD sur l'amour, sur l'émancipation, sur le féminisme, sur la famille, sur la séparation, sur l'entraide, sur l'homosexualité, sur la vie tout simplement.
J'ai particulièrement aimé le texte et le message délivrés dans cet ouvrage. C'est un récit fort, pudique et à la fois sans tabou.
Les illustrations sont douces et réalistes qui complètent parfaitement ce roman graphique très réussi.
Un récit de femme comme je les aime.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/?hl=fr
Les critiques lues sur le net m’ont donné envie de découvrir ce roman graphique.
Alors que sa famille est réunie autour d’elle pour fêter son soixantième anniversaire, Josy refuse de souffler les bougies de son gâteau et quitte le domicile familial.
Elle part dans son vieux combi VW sans trop savoir où elle va. Ce dont elle est certaine, c’est qu’elle ne veut plus de la vie étriquée qu’elle partage avec son mari, une vie de couple d’où l’amour a disparu par usure du temps.
Josy veut tout simplement vivre pleinement les dernières années de sa vie.
Mais elle va devoir composer avec la résistance de ses enfants et de son mari.
J’ai vraiment apprécié le moment de lecture passé en la compagnie de Josy. J’ai aimé le scénario, le graphisme, les tons et les couleurs employés qui reflètent parfaitement les émotions de chaque page.
Une belle découverte.
Probablement que l'histoire personnelle ne m'a pas permis d'apprécier ce récit à la hauteur de ce qui en est dit dans les autres commentaires.
Mes parents se sont séparés il y a quelques années, c'est la vie, la vie qui s'érode, c'est leur droit, mais c'est difficile de vivre ça de l'intérieur familial, comme on le voit dans l'album, d'autant plus quand les parents ne sont a priori pas alignés sur la situation.
Je trouve vraiment déplorable le manque de communication et d'écoute entre les différents protagonistes. Tout peut se comprendre et s'accepter, certes il faut du temps, mais il faut peut-être aussi un peu des mots, pour guérir les maux.
Josy est apparemment désemparée, elle agit à l'instinct, et après tout pouquoi pas si cela peut être salvateur pour elle, mais sa relation avec Christine me semble un peu parachutée, engagée trop vite (l'ellipse du temps me joue possiblement des tours) et la tragédie qui suit fait un peu too much à mon goût.
Perso, dans le genre, j'avais préféré Lulu femme nue de Davodeau qui me semblait plus attaché dans le réel.
Pas un coup de coeur pour moi.
J'ai pris un très grand plaisir à découvrir cette BD et ses autrices: Ingrid Chabbert au scénario et Aimée de Jongh au dessin. Bien que j'en lise à nouveau de temps en temps, après avoir passé de longues années sans en lire, je me sens plutôt novice en matière de romans graphiques. Mais ce dont je suis sûre est l'importance du graphisme et des couleurs pour me faire apprécier ou pas ma lecture.
J'ai particulièrement apprécié l'expressivité des personnages dessinés par Aimée de Jongh et la mise en couleurs pleine de douceur des pages qui suit les états d'âme de l'héroïne. Le texte, minimaliste, laisse la part belle au lecteur qui doit lire entre les lignes, sonder les silences et comprendre à demi-mot.
Josy, le jour de ses soixante ans, sans tambours ni trompettes, au grand dam de son mari et de ses enfants, prend la porte et les clés de son vieux van VW, bien décidée à ne pas se laisser enfermer dans une relation moribonde, dont l'amour s'est éteint sclérosé par la routine. Qu'une femme prenne cette initiative est beaucoup plus dérangeant pour la société qui ne trouve rien à redire lorsque c'est l'homme qui part. La rencontre avec d'autres femmes qui ont fait la même chose et subi le même désaveu de leur famille et de la société va conforter Josy dans son choix et lui faire entrevoir la possibilité de changer radicalement de vie...
C'est une histoire un peu douce amère, un peu triste, mais néanmoins pleine de vie, très émouvante avec de beaux personnages, qui aborde avec sensibilité une réflexion sur la vie et les choix que l'on fait. C'est aussi un très beau portrait de femme décidée à vivre la vie qu'elle aura choisie et pas celle que la société et ses conventions voudraient lui imposer.
Le jour de ses soixante ans, Josy prépare sa valise, prend son van et abandonne mari, enfants et petits enfants pour retrouver sa liberté. Elle s'installe sur un parking où Camélia et son bébé vivent depuis plusieurs mois dans une caravane. Josy va également intégrer le CVL ( club des vilaines libérées). Mais est-ce vraiment cette liberté dont rêvait Josy ?
Un récit touchant et émouvant. Josy est une femme qui a su trouver la patience de supporter une vie sans grand intérêt : un mari avec qui la complicité et l'amour ne sont plus à l'ordre du jour, des enfants et petits enfants qu'elle voit régulièrement. Mais est-ce vraiment ce dont à quoi elle aspire ? Est-ce simplement une crise de la soixantaine ? Dans tous les cas, j'ai trouvé Josy très attachante et réfléchie.
Le scénario d'Ingrid Chabbert et les merveilleux dessins d'Aimée de Jongh forment un magnifique roman graphique auquel j'ai totalement adhéré .
Une bande dessinée avec un thème rarement abordé dans cet univers.
Un grand merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Dupuis pour l’acceptation de cette lecture que je ne regrette absolument pas.
Alors que la neige recouvre le paysage, devant les yeux ébahis de sa famille, Josy se barre de chez elle, le jour de son anniversaire, refusant de souffler les soixante bougies du gâteau préparé à son intention. Elle déclare « je pars » ! Sa décision prise, sa valise prête, elle prend aussitôt le volant de son vieux van Volkswagen. Elle se pose sur une aire de camping-car où est déjà stationnée une caravane d’où sort une jeune femme, Camélia, un bébé dans les bras. Celle-ci est partie de chez elle « quand j’ai su qu’il allait voir ailleurs j’ai pris mes cliques et mes claques… et mon gamin ».
Pour ce qui est de Josy, on comprend peu à peu, qu’un mal-être l’a envahie, qu’elle a besoin de renouveau, sa vie étant devenue fade. Ce sont son mari certes, pas violent, mais quasi inexistant, l’amour devenu tendresse avec l’usure du temps, après 35 ans de mariage, ses deux enfants qui, devenus adultes ont bien changé, son fils devenu égoïste et sa fille ne se souciant que de ce que pensent les autres, qui l’ont amenée à s’affranchir des contraintes familiales et à ce désir de renaissance avant qu’il ne soit trop tard.
Pour retrouver cette liberté, elle va essayer de se défaire de tous ces liens et ce ne sera pas chose aisée avec les appels incessants et culpabilisants de ses enfants qui l’aiment mais ne font rien pour tenter de la comprendre. De plus, il lui est difficile de discuter car il ne fait pas bon être dans la peau de celle qui part la première.
De quoi donner, peut-être, en lisant ce récit émouvant et moderne, l’envie à certaines de franchir le pas et de partir sur les traces de cette Josy si touchante et attachante…
Sur les conseils de Camélia, elle va assister à une réunion du CVL, Club de Vilaines libérées et va redécouvrir l’amour auprès d’une autre femme, mais difficile de s’extraire du regard des autres.
Outre le tabou du changement de vie, c’est aussi celui du changement d’orientation sexuelle qui sont abordés dans ce magnifique album oneshot et que la scénariste Ingrid Chabbert transcrit si bien, avec pudeur, sensibilité et tendresse, n’hésitant pas à laisser certaines vignettes vides, quand les dessins se suffisent à eux-mêmes.
Ce désir de liberté, d’être soi qui peut toucher tout un chacun à une époque de la vie, Aimée de Jongh l’a particulièrement bien exprimé et mis en valeur avec des dessins très sobres où les traits des personnages sont particulièrement expressifs et révélateurs de leur état mental et de leur ressenti.
Ses dessins sont sublimés par des tons d’aquarelle qui réussissent à créer des ambiances magnifiques et à restituer les émotions dans un univers très intimiste.
Soixante printemps en hiver : superbe collaboration de deux talents !
Je dois dire que, simplement en découvrant la belle couverture de ce roman graphique et en le feuilletant, j’étais déjà en partie conquise. Sa lecture n’a fait que confirmer mon intuition.
Un grand merci à Babelio et à Aire libre !
Chronique illustrée à retrouver sur https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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