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À Ketterdam, la mafia s'organise en gangs rivaux. L'homme le plus important de la pègre est Pekka Rollins ; le plus ambitieux, le jeune Kaz Bekker, dit « les Mains Sales ». Aussi brillant qu'exaspérant, Kaz, second du gang des Corbeaux, ne refuse aucun coup pour peu qu'il en tire argent et panache.
Sa réputation de voleur lui vaut d'emporter un marché qui le rendra riche : il doit enlever un homme retenu dans un lieu imprenable, la forteresse des Glaces, place forte des redoutables soldats-prêtres druskelles.
Le prisonnier à enlever est l'inventeur de la jurda parem, une drogue multipliant sans limites le pouvoir des Grishas tout en les rendant soumis et dépendants. Kaz décide donc de réunir une équipe aux talents exceptionnels.
Malgré eux, ces coéquipiers feront face à un enchaînement effréné d'épreuves : libérer Matthias de Hellgate, faire face aux gangs rivaux prêts à les doubler, survivre à l'explosion de leur navire, et surtout s'infiltrer dans l'imprenable cité des Glaces !
"Pas de sanglots, pas de tombeaux"
C'est les coups de cœur les plus fulgurants qui sont pour moi les plus difficiles à chroniquer. Parce que tout ce que j'ai envie de dire c'est : lisez le ! Pas très constructif cette remarque je vous l'accorde…
Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu de coup de cœur comme ca pour un univers et pour des personnages. Ce que j'aime particulièrement dans la YA c'est la faculté que j'ai a m'attacher et à évoluer avec l'univers fictionnel autour, c'est quelque chose que je trouve un peu plus compliqué avec les contemporains, et qui pour ce livre m'a frappé: je me suis attachée aux six personnages à une vitesse folle, j'ai accroché avec l'univers immédiatement et il en va de meme avec l'intrigue. Un peu compliquée à saisir parfois cette dernière est en meme temps tellement addictive !
"À Ketterdam, la mafia s'organise en gangs rivaux. L'homme le plus important de la pègre est Pekka Rollins ; le plus ambitieux, le jeune Kaz Bekker, dit « les Mains Sales ». Aussi brillant qu'exaspérant, Kaz, second du gang des Corbeaux, ne refuse aucun coup pour peu qu'il en tire argent et panache.
Sa réputation de voleur lui vaut d'emporter un marché qui le rendra riche : il doit enlever un homme retenu dans un lieu imprenable, la forteresse des Glaces, place forte des redoutables soldats-prêtres druskelles.
Le prisonnier à enlever est l'inventeur de la jurda parem, une drogue multipliant sans limites le pouvoir des Grishas tout en les rendant soumis et dépendants. Kaz décide donc de réunir une équipe aux talents exceptionnels.
Malgré eux, ces coéquipiers feront face à un enchaînement effréné d'épreuves : libérer Matthias de Hellgate, faire face aux gangs rivaux prêts à les doubler, survivre à l'explosion de leur navire, et surtout s'infiltrer dans l'imprenable cité des Glaces !"
Six personnages, six point de vues, donc vous vous doutez beaucoup d'informations: et pourtant ce qui me fascine avec l'autrice c'est qu'elle réussit à me surprendre à chaque fois. On pense avoir une vue d'ensemble sur la situation...et tout à coup on découvre une nouvelle information qui retourne encore une fois la situation. J'ai eu beaucoup de mal à ne pas me jeter sur le tome deux que j'avais à porter de main, mais je sais d'ores et déjà que cette saga va faire partie de celles que je vais relire et qui vont me suivre longtemps !
Des personnages entiers, gris moralement et pourtant si attachant, une intrigue bien ficelée, un univers fascinant et complet. Un premier tome fascinant, complexe et addictif.
Je mets plus que 5 bien plus que 5 !
Un tireur élite-joueur de cartes ( Jesper ), une soigneuse-Grisha (Nina), une "araignée-Spectre "( Inej), un soldat Fjerdan-chasseur de "sorcières" Grishas (Matthias), un fabricant de bombes-fils de Mercurien (Wylan)...et le génial et machiavélique Kaz.
Kaz et sa canne démoniaque !
J'ai une tendresse particulière pour le personnage de Kaz parce qu’il est boiteux.
La talentueuse auteure Leigh Bardugo est boiteuse. Elle est atteinte d'une maladie dégénérative. Moi aussi.
J'ai envie de dire et d’écrire : Vive les boiteux et les boiteuses !
Surtout si ils et elles sont aussi doué(e)s que Leigh Bardugo.
Ce sont six adolescents hors la loi, dangereux et courageux.
Ils vivent dans Le Barrel : un repaire de gangs de voleurs, de voleurs de secrets, de criminels, de marchands d'esclaves…
Le Barrel avec ses ruelles sombres et ses passages secrets où des actes immoraux et des distractions indicibles se commettent.
Il y a des moments carrément magiques entre les personnages !
"Pas de sanglots
Pas de tombeaux".
Un enchantement !
J'ai adoré. Cette dystopie est absolument géniale : bien écrite, l'histoire est prenante et trépidante.
Je me plonge dans un bouquin à succès de 2017, j’en ai entendu parler plusieurs fois depuis sa sortie, voilà que je me lance donc dans le premier tome de cette duologie à l’occasion, entre autre, du challenge livra’deux pour Pal’addict.
L’histoire se met en place et, pendant un bon 5eme de l’ouvrage c’est un peu confus, heureusement quelques notes m’ont aidés mais par la suite tout ce qui à été mis en place s’éclair et on avance beaucoup mieux, au final même si les premières centaines de pages sont lentes et à la limite chaotiques, la suite se dévore en un rien de temps et l’intrigue nous emporte jusqu’au bout et nous laisse encore des petites questions pour le prochain tome.
Les personnages principaux eux sont extrêmement bien travaillés, ça m’a un peu surprise car ils sont nombreux (six), et pourtant tous assez complet niveau description et caractère. Donc nous avons Kaz, Jesper, Matthias, Nina, Waylan, et Inej. Même si j’ai pas su m’accrocher à certain d’autres m’ont vraiment plu, et j’ai donc hâte de les retrouver dans le second tome. Ils sont vraiment différents, ethnie, classe sociale ou même préférence amoureuse… bien que certain sont très subtil et que donc on le comprend pas directement j’ai quelques doutes d’orientation pour certain mais je les gardes pour le tome prochain.
En bref, ce livre est plutôt bon, n’est pas un coup de coeur à cause du début un peu difficile.
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
--- Cette saga dont tout le monde parle ---
Que ce soit sur Instagram ou sur la blogosphère, j'ai énormément entendu parler de Six of Crows. Et, vu l'effervescence à son sujet, j'étais moi aussi tentée. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai participé au concours organisé par Cha' permettant de remporter le premier numéro. Oui, vous avez bien deviné : la chance m'a souri !
Quelques semaines après l'avoir reçu, je me suis dit qu'il était grand temps de commencer cette duologie FANTASTIQUE, INCROYABLE, RENVERSANTE. Bon, peut-être que les fans ont un peu exagéré, c'est vrai. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un très bon moment de lecture.
--- Un rythme trépidant ---
Si vous recherchez une histoire sans temps morts et aux multiples rebondissements, je ne peux que vous conseiller Six of Crows. J'étais presque étonnée de voir à quelle vitesse les pages se tournaient. Franchement, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Il faut dire que Leigh Bardugo a imaginé le casse du siècle dans les moindres détails, donnant même l'impression au lecteur d'y participer.
Et quand les risques se révèlent trop grands, quand les plans tournent au cauchemar, on peut compter sur l'ingéniosité de Kaz Brekker pour échapper à la mort. Croyez-moi, je n'ai pas fini de vous parler de ce personnage légendaire.
--- L'impitoyable Ketterdam ---
Contrairement à ce que j'ai pu lire chez d'autres lecteurs, je ne me suis pas sentie perdue en étant projetée dans l'univers si particulier de ce diptyque. En fait, j'ai apprécié que l'auteure ne s'embarrasse pas de fioritures pour nous faire découvrir les gangs de Ketterdam. C'est donc en compagnie de Kaz et de ses acolytes que j'ai appris les dures lois de cette cité.
Et pour couronner le tout, la magie vient s'ajouter au décor grâce aux Grisha. Cette dernière n'est pas au centre de l'intrigue, ce qui n'est pas pour me déplaire ; ça change des sagas fantasy que j'ai l'habitude de lire.
Du coup, j'ai très envie de me plonger dans la série Grisha. Mais j'hésite encore, car beaucoup s'accordent à dire qu'elle est un peu moins bien que Six of Crows.
--- Une équipe de choc ---
Si vous avez lu ce premier volet, vous n'êtes pas sans savoir que sa force, ce sont ses personnages. Leigh Bardugo a en effet créé des protagonistes aux personnalités marquées. Aux talents uniques. Aux caractères bien trempés. Aucun ne se ressemble, aucun ne peut être remplacé. Les épisodes qui m'ont le plus marquée sont d'ailleurs ceux consacrés à leur passé ; chacun a emprunté un chemin différent pour en arriver là, et je peux vous assurer qu'ils en ont bavé !
Ma préférence va à Inej, ce petit bout de femme à la fois forte et fragile. Jamais, l'auteure ne met réellement des mots sur ses souffrances passées et, pourtant, on les ressent avec acuité. À ses côtés, se tient Kaz, le meneur de la bande. Je dois avouer qu'il joue son rôle à la perfection. Cacher ses faiblesses est devenu une seconde nature pour lui, et j'ai adoré entrevoir toutes les facettes qui le composent, bonnes ou mauvaises.
--- Deux par deux ---
J'ai rapidement remarqué que les personnages fonctionnaient par duo : Kaz et Inej, Nina et Matthias, Jesper et Wylan. Mais attention, si vous n'avez pas encore lu cette duologie, passez directement au point souvent, car celui-ci contient des spoils.
Voilà, maintenant que nous sommes entre lecteurs avertis, j'aimerais vous faire part d'une question qui me taraude : pourquoi l'auteure s'est-elle sentie obligée de créer des couples ? Certes, ils sont tous différents, mais… n'est-ce pas improbable, même pour du young adult ?
À ce propos, Nina et Matthias ne m'ont pas convaincue dans leur relation entre amour et haine. Je trouvais que leur histoire manquait de transitions, de crédibilité. C'était bien trop facile !
--- Une fin sans surprise ---
Et oui, j'avais deviné le dénouement avant d'y parvenir. Pour autant, je n'ai pas achevé cette lecture sur une note négative, car cette fin me convient parfaitement. Elle est même digne de ce sombre récit !
Alors, tenté par Six of Crows ?
No mourning, no funerals.
Ça y est, my god, j'ai ENFIN lu Six of Crows !!!! Certes, ce roman n'est sorti qu'il y a deux ans "seulement" chez nous mais, depuis le temps que je bavais dessus, cette période de temps a été déjà beaucoup trop longue à mon goût ! Avec tous les avis élogieux que je pouvais en lire et en entendre, je n'en pouvais plus à l'idée d'avoir enfin un jour ce livre entre mes serres de corbeau noir de jais pour pouvoir enfin le dévorer à mon aise. Et ce jour est arrivé, alléluia ! Alors, est-ce que moi aussi j'ai été conquise par le monde fantastique, plein de magie et de dangers à chaque coin de page de Leigh Bardugo ? La réponse est oui, indubitablement oui. Mille fois oui, autant de oui que vous le voulez. Juste : oui.
Cette histoire, c'est celle de six jeunes, tous menés à la baguette par l'appât du gain et l'appel si séduisant de la liberté, pleine et entière, une liberté loin de leur gang et de leur quartier miteux et craignos du Barrel. Croyez-moi, vous n'auriez pas envie d'y rester une seconde de plus que nécessaire. Bon, avec mes six bébés d'amour aux armes bien aiguisées et bichonnées, cela reste vivable, mais bon, si on peut y échapper, on part en courant et on ne demande pas son reste dans un bled comme celui-là.
Cette liberté que j'ai mentionnée leur permettrait d'assouvir enfin leur soif de vengeance, leurs aspirations ou leur désir ardent de retrouver leur patrie chérie. C'est donc ainsi que ces criminels hors-pairs pour leur jeune âge et bluffants dans leur "art" respectif, à savoir le vol, les explosions, le maniement des pistolets, l'acrobatie et l'art de manier les dagues, et la capacité de contrôler une magie hyper-puissante et super-stylée avec ses mains, se retrouvent sous la houlette du plus jeune boss de tout le Barrel, Kaz Brekker. Un garçon boiteux mais impitoyable, qui répond également au doux surnom de Dirtyhands.
Car oui, pour de l'argent, Kaz est prêt à se salir les mains et à faire la sale besogne lui même, peu importe la nature de la mission, le degré de risque, ou la personne visée. Un chef de gang redoutable et qui fait purement froid dans le dos en somme. Et cette fois-là, il ne s'agit non pas d'une petite broutille entre gangs. Même si Leigh Bardugo nous fait une jolie petite entrée en matière en nous montrant ce dont Kaz est au minimum capable au sein de son milieu naturel pour se faire respecter et faire comprendre qu'on a pas intérêt à le contrer. Le message est passé de mon côté, c'est parfaitement clair.
Non, non, non, l'enjeu est bien plus important : entrer par effraction dans un palais royal le jour de l'ascension des soldats de l'armée nationale du pays en question, afin de délivrer un prisonnier politique dont l'invention pourrait ravager les relations entre les pays, voire même carrément le monde entier de nos chers personnages. Rien que ça. Eh bien, sachez que malgré toutes les menaces qui planent sur nos six anti-héros, malgré le nombre de fois où mon cœur a manqué un battement et où j'ai maudit cette petite troupe de m'avoir embarquée avec eux dans cette mission-suicide qui n'a décidément pas été bonne pour mon rythme cardiaque, je m'en suis sortie. Et j'ai même pris mon pied, tout en manquant d'y laisser ma peau avec eux. Bande de cinglés, va. Mais c'est pour ça que je les aime du plus profond de mon petit cœur.
Cette aventure dans laquelle vous acceptez, sans savoir où cela diantre va pouvoir vous mener, dès que vous ouvrez ce magnifique ouvrage (cœur sur la couverture qui envoie grave du pâté ♥) est pour le moins mouvementée. Et aussi diablement périlleuse, semée d'embûches en tout genres, ponctuée d'explosions programmées par des gangs rivaux (mais ils sont pas à la hauteur des Dregs, bien sûr. I'm a crow forever ♥), de sabotage. Bref, en tant que lecteur, vous avez le droit à la totale de toute l'adrénaline possible quand on est dans la peau d'un jeune membre de gang, avec toute la violence et le degré de sûreté qui avoisine le 0 pointé dans l'environnement qui vous entoure. De quoi nous donner le grand frisson pour nous sortir de notre monotonie de pauvre humain qui n'a aucun pouvoir Grisha, ni techniques d'arts martiaux ou de gangster totalement badass.
On se demande bien comment Kaz réussit à élaborer un plan savamment orchestré et appliqué à la règle, dans ce monde de fous qui respire la sérénité (quelle ironie, dites donc !) et la tolérance les uns envers les autres (*raclement de gorge franchement forcé*). Néanmoins, malgré le fait que mon voyou chéri a toujours un petit sort du diable dans sa caboche, son opération qui vaut un million (ou plutôt trente millions à se partager en six donc. Et nous alors ? On morfle aussi, que je sache. J'exige ma part !!) subira quelques imprévus (c'est la vie, c'est comme ça) qui vont par moments vous déclencher le fou rire imparable au vu de l'écriture décapante, mordante et absolument géniale de Leigh Bardugo. Qui, bien sûr, fait naître de sa plume certaines situations pour le moins cocasses, sans pour autant ne pas être empreintes d'un réalisme désarmant. Cette plume magique à la façon surnaturelle des Grishas a aussi la capacité de vous donner la forte envie de pleurer et d'appeler votre maman à la rescousse.
Et on nous laisse tout de même le temps malgré ce rythme de récit effréné (comme celui des phrases que vous êtes en train de lire depuis le début par ailleurs. C'est tout moi ça, mais je fais des efforts.) de faire connaissance avec nos six compagnons de route à l'esprit un peu tordu quand il s'agit de la manière de tuer des ennemis ou de faire les poches au premier ingénu venu, et ceux-ci sont la VRAIE bombe atomique de cette intrigue à l'action noire comme le corbeau et sacrément addictive à la manière du jurda parem, la petite dro-drogue qui nous a foutu dans tout ce merdier, hein. Ou une équivalence du crystal meth et autres saloperies (je ne surveille pas mon langage aujourd'hui, moi) des Moldus de notre monde gris (référence à V.E. Schwab, une autre auteure qui me fait très envie de découvrir ses ouvrages ♥) en somme. Quelle tristesse, mais ce réalisme saisissant et particulièrement marquant dans une oeuvre de fiction fantasy mérite d'être souligné, et cela se révèle également en chacun de mes six hors-la-loi d'amour.
Vous l'aurez compris, je suis une grosse sado-maso avec mon Kazounet, un jeune homme qui sait bien tromper son monde et qui s'est bâti une véritable légende, alors qu'à l'intérieur de ce corps jeune mais déjà meurtri par la vie et aux mains de corbeau recouvertes de cicatrices, symboles de combat, de souffrance et d'acharnement, se cache un petit garçon qui n'a pas totalement réussi à faire le deuil de l'être qu'il aimait le plus au monde et dont l'innocence et les yeux pétillants face à son rêve grandiose de devenir magicien ont perdu tout leur éclat. Ce personnage dont l'arrogance et les coups bas peuvent irriter certains m'a profondément touché et a inspiré tout mon respect. Don't mess with Kaz Brekker, guys, 'cause he's the true boss of the town ! Je vous aurais prévenus. Et puis, je ne peux pas résister à ce petit rictus sexy en diable que Kaz fait dès qu'il a une longueur d'avance sur ses adversaires. Au fond, il est un magicien de la tromperie et des stratagèmes machiavéliquement ingénieux. Et il s'en sort toujours bien, le bougre ! C'est le meilleur dans son domaine, je ne peux que le répéter, il est AGAHAAAAAAGA ! ♥ Quand je me transforme en guenon pour baver devant mes amoureux de harem imaginaire, c'est toujours mauvais signe...
Je me rends compte que, depuis le début de cette chronique sans dessus-dessous (c'est l'effet renversant que m'a fait ce premier tome en même temps), il n'y en a que pour Kaz par-ci, Kaz par-là. Je vous vante les prouesses bien sombres de mon petit namoureux, mais sans Inej, il n'y aurait plus de Kaz qui tienne depuis longtemps ! Au sein de la fabuleuse Six of Crows team, il n'y a peut-être que deux femmes,-mais QUELLES FEMMES ! Girl power guys, respect ! Elles sont deux amies parfaitement assorties l'une à l'autre, elles s'écoutent et se complètent avec brio. Cœur sur mes girls ♥
Inej, c'est le Spectre de la bande. Elle a beau se faufiler et grimper partout, elle est insaisissable et elle ne fait pas un seul bruit. Angoissante et mystérieuse de prime abord, Inej se révèle être une femme forte, une amie fidèle et dévouée, une personne impressionnante, aux croyances louables et profondément belles. Inej est la seule "croyante" du groupe, la seule qui prie les dieux de sa contrée et qui a foi en un ailleurs, un monde au-delà des apparences. Elle a également vécu un passé très douloureux, entre séparation brutale avec sa tendre famille, kidnapping et prostitution forcée à l'horrible lieu qu'est la Ménagerie de l'ignoble tante Heleen. Malgré la carapace qu'Inej s'est forgée, elle n'a jamais cessé d'espérer et elle a su rester une personne faisant preuve de sentiments, d'empathie, même si elle a souvent honte du fantôme qu'elle est devenue pour survivre. Mais, comme le dirait un autre de mes bébés d'amour, j'ai nommé Bellamy Blake dans The 100, la personne que l'on est et celle que l'on devient pour survivre sont deux choses très différentes. Je souhaite de tout cœur à Inej de réussir dans sa quête de retrouver sa famille, même si la partie n'est pas gagnée. Cette fille est tout bonnement remarquable, elle ne se laisse pas faire et elle va donner de sacrées leçons à Kaz, qui en mérite bien parfois (mais seulement parfois hein). Ses silences sont particulièrement lourds de significations. Inej, c'est le calme après la tempête, la tranquillité paisible, mais gare à ses dagues baptisés au nom de ses Saints. Faut pas la chercher, ma cocotte, et faut pas essayer, car vous ne gagnerez pas face à une fille aussi phénoménale.
Avant de parler de l'autre femme extraordinaire de cette histoire, Nina ma petite chouchoute, juste quelques mots concernant la relation Kaz et Inej : PER-FEC-TION. En fait, cela va se passer de mots je crois. Bon, dans ce premier tome, vous n'en aurez pas encore pour votre argent, mais cela va dans le bon sens, leur relation prend le temps de se développer, et leur lien extrêmement puissant se décèle même dans les moments de dialogue les plus simples, même dans de brefs gestes amorcés l'un vers l'autre.-Il s'agit de particules, d'électrons libres qui imprègnent constamment l'air. Ça coupe le souffle et c'est l'évidence même. J'ai hâte de voir ce que cette magnifique relation va donner dans le tome deux, ça va être sensass' !
Bon maintenant, ma Nina chérie, ma petite poupée voluptueuse qui ne s'en laisse pas conter. Déjà Nina, c'est une Grisha, et une morfale, donc ça nique le game. « Quand j'ai pas envie de manger, c'est qu'il y a vraiment un problème. », c'est tout moi ça. Aussi, ses pouvoirs sont très flippants mais, en même temps, goddamn que j'aimerais avoir les mêmes ! Mais surtout, surtout, dans ce récit, Nina est la voix de la raison et de la tolérance. Son peuple est réduit au rang d'esclaves car les gens, même les plus puissants, riches et influents, ont peur d'une invasion de Grishas et de ce que ces derniers seraient capables de faire pour conquérir les autres pays. Ou alors, dans le pays d'inspiration nordique où les Six of Crows pénètrent illégalement, Fjerdan, les Grishas sont exterminés à la suite de procès soit-disant "justes" et "équitables" juste parce-qu'ils ont le malheur d'être eux-même, soit des êtres humains capables de magie. Ce rappel effarant au phénomène de scapegoating et de chasse à la sorcière qui dure depuis que le monde est monde, à cause de la satanée paranoïa de notre espèce humaine face à tout ce qui est différent de notre façon d'être et d'exister est rondement bien mené par Leigh Bardugo et ne nous fait pas de mal. Ma petite Nina d'amour ne cesse de lutter de tout son être et de toute son âme contre cette injustice criante et inhumaine, contre ces massacres et cette réduction à l'impuissance d'innocents qui n'en finissent pas. Elle va former un duo des plus singuliers avec Matthias, un drüskelle déchu et rejoignant les Six, un soldat qui avait pour mission d'abattre et d'éradiquer les Grishas sans aucune mesure. Si ce dernier m'a donné envie de sortir de mes gonds et de le rouer de coups toute la première partie du roman, il m'a réservée une très agréable et poignante surprise, l'un des moments les plus marquants de ce tome un pour moi, indélébile. Mais je ne souhaite pas vous gâcher cet instant de grâce, alors je vous encourage très fortement à vous procurer Six of Crows et à lire cette pépite de fantasy YA.
Je termine avec un duo bromance absolument trop chou cette fois, les deux petits derniers mais pas des moindres : Wellan et Jesper. Wellan est mon choupinounours de la bande. Du haut de ses seize ans, il a de la ressource le petiot, et il m'a surtout donné envie de le câliner jusqu'à l'en étouffer tant il est adorable dans son complexe d'infériorité face aux cinq "grands" et tant j'avais envie de l'encourager et de le féliciter. Oui, pour des explosions massives, et alors ? Surtout, même si Wellan a connu une réalité plus privilégiée que les autres en provenant des beaux quartiers, sa relation désastreuse avec son père m'a brisé le cœur en mille morceaux et m'a rappelé une fois de plus qu'il ne faut jamais cesser d'être fière de soi-même, et ce même quand nos propres proches veulent nous rabaisser plus bas que terre et nous faire sentir comme des moins-que-riens. Wellan est un écorché de la vie, comme les autres, mais il ne baisse jamais les bras. Il a tout mon respect et mon amour pour lui, mon tout petit ♥ Quant à Jesper, il m'a beaucoup fait rire avec sa passion pour le jeu et ses pistolets bien-aimés, et il est avant tout un ami formidable et toujours présent. Je n'ai pas grand chose à rajouter sur lui, si ce n'est qu'il fait partie de cette seconde famille que je possède grâce à ce livre, tout autant que les cinq autres. Dans tous les cas, eux forment indubitablement une famille de cœur superbe, malgré tout ce que la vie leur a réservé de moche et souffrances lourdes à supporter seul.
Brefouille, je vais m'en arrêter là pour cette chronique. Si vous auriez une seule chose à retenir de tout ce mic-mac, ce serait la suivante : COMMENCEZ.CETTE.DUOLOGIE. Y'a que deux tomes, donc pas d'excuses. Bon,-y'a aussi la Trilogie Grisha qui se passe dans un temps fort, fort lointain, bien avant la période de l'intrigue de SoC, mais quand c'est aussi bon et bien écrit, on en redemande. Moi, en tout cas, j'en redemande, surtout après la fin extrêmement frustrante et cruelle sur laquelle Leigh Bardugo nous laisse dans ce tome un. Je proteste. Il me faut le tome deux immédiatement, c'est une urgence. Alors, vous laisserez-vous envahir par la fièvre du corbeau ? On n'a pas envie d'en guérir, croyez-moi. COUP DE CŒUR MORTEL ET FOUDROYANT ♥
Six hors-la-loi aux compétences d'exception. Une quête. Pas le droit d'échouer. Sinon, on en perdrait notre prime. (révise tes priorités Kaz)
Si vous avez suivi mon bilan 2017, vous savez que ma lecture préférée de l'année était Six of crows, un roman qui a su me ravir et me tourmenter comme jamais cela ne m'étais arrivée depuis longtemps.
Outre le fait qu'il s'agisse, en plus de cela, d'une lecture destinée avant tout à la jeunesse, c'est vraiment son univers, purement fantasy sans pour autant une tonne de magie qui vous explose à la figure, ainsi que ses personnages qui m'ont surtout plu. Rares sont les romans young adults qui parviennent aujourd'hui à me convaincre mais celui-ci fait toute la différence car il entre dans la catégorie des sagas qui, au final, sont accessibles pour tout public. C'est-à-dire qu'autant les jeunes, que les personnes plus âgés, peuvent y trouver leur compte. Comment ? L'auteur parvient, sans difficulté, à insérer des références historiques, mythologiques et culturels qui sauront ravir les plus connaisseurs et propose aussi des personnages qui parleront à tous, particulièrement aux plus jeunes. Car ceux-ci, même s'ils sont jeunes de part leurs âges (tous en environ 17-18 ans), possèdent des caractères qui raviront le jeune public et qui intrigueront les plus âgés par tout le côté psychologique sur lequel l'auteur a travaillé.
Nous avons ainsi six personnages principaux dont nous découvrons petit à petit leur passé en plus de certaines relations qu'ils ont entre eux. Si d'entre tous Kaz est sans contexte le plus complexe du lot par sa personnalité hors du commun au vu de son jeune âge, les autres ne sont pas en reste non plus. Inej, aussi surnommé "Le spectre" et Nina, qui est une Grisha aux pouvoirs magiques assez puissants, sont deux femmes badasses qui ne se laisses pas marcher sur les pieds par les hommes qui les entours. Même si elles restent très jeunes et font donc forcément des erreurs, elles ne vont pas non plus se lamenter dessus et pour ça, je trouve que l'auteur a parfaitement su gérer ses personnages féminins vu qu'elle est elle-même une femme. Cependant, les hommes ne sont pas en restes non plus.
Côté mecs, nous avons donc Kaz, le leader du groupe et celui dont je vous mets au défis de ne pas avoir envie de le consoler ou même d'en tomber amoureuse pour certaines d'entre vous. C'est bien ce que j'ai préféré dans le roman, le fait que même s'il est décrit comme étant intelligent et fort en combat, son âge ne lui permet pas non plus d'être considéré comme un sage en retour. Comme ses compagnons, il lui arrive de faire des erreurs et donc, il ne parait pas si insensible que cela. Comme je ne vais pas non plus vous présenter tous les personnages du groupe, je vais juste revenir sur la relation entre Jesper et Wylan que j'ai adoré suivre et qui ne cessent de se tourner autours, tout comme celle entre Nina et Matthias. Chacune des relations dans le groupe sont très bien menées et ne ressemblent en rien aux clichés que l'on a l'habitude de voir en jeunesse.
Outre les personnages, nous avons la quête dont il est question dans le résumé qui prend donc une grande partie de l'histoire. C'est là qu'intervient le fait que je ne conseillerais pas ce roman en dessous d'un public young adults car il y a quand même un aspect très politique qui risque de déranger les plus jeunes qui ne comprendront alors pas forcément l'enjeu dont il est question. L'idée qu'il y ait plusieurs classes, les ministres qui ne sont pas forcément tous au même niveau et d'autres choses du même acabit, reviennent aussi dans tout ce qui peut rendre la lecture difficile aux plus jeunes, de même que la plume de l'auteur et le vocabulaire utilisé. Ces derniers complètent à merveille le tout, l'auteur a su utiliser les mots justes pour faciliter la compréhension du texte, justement pour le public young adultes.
Même si on reste dans un registre fantasy, le fait que la magie ne soit pas tellement présente relève encore une fois le niveau de l'histoire. La fin du tome un, qui se termine en pleins suspense, donne envie de lire la suite, de suivre les aventures de Kaz et de sa troupe et d'avoir toujours envie de plus dans cet univers. D'ailleurs, sachez qu'il s'agit en réalité d'une suite d'une trilogie qui se passe dans le même monde : Grishas. Donc, si vous voulez satisfaire votre envie de savoir, faite comme moi, envisagez grandement de lire cette première série !
http://fantasybooksaddict.blogspot.fr/2018/02/six-of-crows-tome-1-leigh-bardugo.html
Ce livre a suscité énormément d’engouement sur la blogo, alors, je me suis dit qu’il était temps que je le sorte de ma PAL ! Malheureusement, j’en ressors assez mitigée.
Pour commencer, j’ai eu du mal à accrocher à la première partie de l’histoire. Je l’ai trouvé assez lente à se mettre en place. Certes, cela permet d’apprendre à bien connaître l’univers et nos héros, mais je pense que c’est très personnel que je n'ai pas réussi à m'y immerger complètement. Je crois pouvoir dire que l’aspect très sombre de l’univers additionné à des personnages que je qualifierais d’ailleurs d’anti-héros, à cause de leurs personnalités sombres dues à leur passé, n’a pas fonctionné avec moi.
Pourtant, l’univers axé sur la fantasy est original avec ses différents peuples composés notamment de Grishas (équivalent de soldats-magiciens), des Druskelles (chasseurs de Grishas)…, que l’on parvient à découvrir grâce à nos personnages qui en sont issus.
Tout d’abord, on suit nos 6 personnages à leur quotidien dans les rues malfamées où les gangs font la loi ; Puis, dans une mission qui va les rendre riche mais qui va les mettre à rude épreuve. En effet, d’une part, la mission est quasiment irréalisable, tandis que d’autre part, nos 5 personnages menés par Kaz Bekker, un jeune voleur et malfrat de premier ordre au passé trouble, vont devoir cohabiter. Chose difficile compte tenu de leurs caractères bien trempés et très différents des uns des autres. Tous sont sympathiques à suivre bien que certains soient plus présents que d’autres. Ils ont chacun leurs spécificités, leurs passés, que nous pouvons apercevoir grâce à leurs points de vue qui nous sont proposés tour à tour, à mesure que les chapitres défilent ! Cela nous permet d’en apprendre davantage sur eux, de savoir quels sont leurs qualités et défauts ou encore comment ils en sont arrivés à cette situation. Cela peut nous les rendre attachants mais il y avait trop de noirceurs, de rancœurs, de désirs de vengeance, qui alourdissent l’intrigue, pour que ce soit le cas pour moi.
Pour conclure, ce premier tome est de qualité malgré sa lenteur. L’auteure nous propose un univers original avec des personnages assez noirs. Cependant, je pense que j’aurais davantage accroché s’il y avait eu quelques éléments positifs en plus pour contre balancer tout cela ! Je ne sais pas encore si j’achèterais le tome 2 pour finir cette duologie et voir si cela s’améliore…
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