« Si j'étais une femme et si je rencontrais Scarlett Johansson, je lui demanderais un autographe ainsi rédigé : A Josyane Bouchardon, qui est bien plus belle que moi.
A la réflexion, si j'étais une femme, je n'aimerais pas m'appeler Josyane Bouchardon.
Mais quand même, si j'étais une femme, il ne me déplairait pas d'être plus belle que Scarlett Johansson (quitte à m'appeler Josyane Bouchardon).
Si j'étais une femme importunée par des petits cons dans le métro, j'apprécierais qu'un type taillé comme une armoire à glace vienne s'asseoir près de moi, me claque deux bises sur les joues en me disant de sa grosse voix virile « Salut Josyane ! Qu'est-ce que tu fais ? T'accompagnes tes petits frères à la crèche ? » Si j'étais cette femme, je me demanderais comment il sait que je m'appelle Josyane.
Si j'étais une femme, je serais ceinture noire de judo et championne de karaté. Je pourrais alors me passer d'armoire à glace.
. Si j'étais une femme, je militerais pour la féminisation du langage. On pourrait employer les expressions suivantes : Etre copines comme truies. Avoir l'estomac dans la jument. Tirer la diablesse par la queue. »
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