« Septième ciel » est un périple désordonné parmi les grands classiques du cinéma d'antan. C'est la concaténation du mot et de l'image qui font des ricochets d'un film à l'autre pour tenter d'en extraire la moelle substantifique. J'ai tenté d'évoquer à ma manière la gloire de ces grands cinéastes qui ont planté des jalons, comme Poucet sema des cailloux, pour nous emmener vers les contrées fabuleuses de la fantaisie ou pour nous circonscrire dans le reflet de nos sombres destins. Sans être ringard ou nostalgique, il faut montrer la modernité de ces films qui passent les années comme les moutons sautent les haies pour nous endormir. Retournons au pays des rêves où nous invitent le cinéma de papa et de la Nouvelle-Vague. Ils ont interpellé nos regards par la lumière qu'ils ont invoquée pour faire briller nos nuits blanches devant les écrans.
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