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La mondialisation en questions La thèse du « choc des civilisations » a été avancée par Samuel Huntington dans un livre éponyme paru en 1996, qui fit beaucoup de bruit. Le professeur de Harvard y proposait un nouveau paradigme pour penser le monde contemporain : les relations internationales y étaient pensées, non en fonction des intérêts des États ou des blocs idéologiques, mais à partir de grands bassins de civilisations fondés sur une unité culturelle et religieuse. S. Huntington distinguait ainsi huit grands blocs : la civilisation occidentale (à dominante chrétienne), la civilisation islamique, la civilisation indienne (hindouiste), les civilisations chinoise et japonaise (formant deux traditions distinctes), la civilisation russe (orthodoxe), la civilisation africaine (à dominante animiste). Enfin, les civilisations d'Amérique latine qui auraient, bien que chrétiennes, une culture « corporatiste et autoritaire » spécifique. Quelques conflits semblaient bien recouper les lignes de fractures. La guerre en ex-Yougoslavie, qui fit rage entre 1992 et 1995 et marqua fortement les esprits, révélait, selon S. Huntington, une fracture plus profonde et jusque-là cachée entre civilisations musulmane et chrétienne, que l'idéologie marxiste avait recouvert d'un voile superficiel. La montée de l'islamisme dans le monde peut apparaître comme la réaction globale d'une civilisation humiliée. Ces lignes de fractures entre civilisations ne pouvaient que s'approfondir au rythme de la mondialisation imposée à marche forcée par l'Occident chrétien.
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