"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce roman est un thriller doublé d'un huis clos psychologique assez intense. Pourquoi ce titre ? Parce que les personnages de ce huis clos vont être emportés dans un voyage dont ils ne reviendront pas... du moins pas tous... et pour ceux qui survivront, ils ne seront plus les mêmes. Tout commence à Kalispell, une petite ville située dans l'ouest du Montana, aux pieds des Rocheuses. Un blizzard sans précédent s'abat sur la région. Au troisième jour de tempête, le capitaine de la police de Kalispell est informé par téléphone que la famille Gardner, dont le patriarche n'est autre que John Gardner, dirigeant d'un important groupe de sociétés dans le secteur du bois, est isolée dans le lodge d'Eagle Nest, avec neuf de leurs amis. Ils sont coupés du monde, sans réseaux, ni téléphone, et les routes sont bloquées. Le capitaine Kelley est dans l'embarras car l'hélicoptère des secours ne pourra décoller que lorsque le blizzard aura cessé. Il répond donc à Ray Mac Dowell, l'assistant de John, qu'il faudra attendre la fin de la tempête pour avoir de leurs nouvelles. Quinze jours plus tard, le blizzard cesse enfin... Mais quand l'hélicoptère des secouristes se pose à Eagle Nest, le lodge est enfoui sous près de trois mètres de neige. Sur les quatorze personnes présentes au début du séjour, cinq ont disparues... Les neuf rescapés sont extrêmement amaigris et, pour la plupart, en état de choc. Ils sont placés en observation à l'hôpital de Kalispell. Le capitaine Kelley est encore plus embarrassé car il doit prendre les dépositions des Gardner, malgré leur état. Il confie cette tâche à un simple agent, Wesley Colbert. Wes va donc se rendre à l'hôpital pour entendre John Gardner et ses proches... Quand il quitte l'hôpital, le policier doute de leurs dépositions. Il est certains que quelque chose de grave s'est passé à Eagle Nest durant le blizzard. Quelque chose que tous cherchent à cacher.... Quatrième de couverture : Lors d'un séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant d'un groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au coeur des Rocheuses. Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde. Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation. Cinq d'entre eux sont portés disparus. Les survivants sont extrêmement amaigris. Et en état de choc. Ils ne parleront pas. Ils garderont le secret. Le plus atroce des secrets.
Sans retour de Tom Clearlake, Moonlight, 2021
Ma 3ème incursion chez cet auteur de polars et de thrillers qui aime pousser l’intensité à son maximum pour captiver et piéger ses lecteurs-trices.
Un récit polyphonique entre enquête policière, catastrophe climatique, drame familial, récit de survie et plus encore mais je peux difficilement en dire plus sans trop divulgâcher.
Lors d’un séjour à la montagne, Les Gardner reçoivent des amis et des associés du chef de famille dans un lodge luxueux, au cœur des Rocheuses. Une tempête de neige se lève, bloque tous les accès et rend les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde et, bientôt, à cours de vivres.
Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation. Cinq d’entre eux sont portés disparus. Les survivants sont extrêmement amaigris et en état de choc. Ils ne parleront pas, gardant le secret sur leur survie.
Le policier chargé de l’enquête de routine a été choisi pour ne pas faire de vagues car John Gardner est un dirigeant d’un groupe de sociétés très influent, qui pense que tout est sous contrôle et va le rester. Mais voilà, cet agent est méticuleux, obstiné et enclin à repérer les failles dans les dépositions qu’il recueille.
Une narration avec des récits enchâssés et une belle montée en puissance.
Des personnages auxquels je n’ai pas réussi à m’attacher mais un suspense bien mené qui empêche de poser ce roman.
Glauque, d’un réalisme percutant, efficace.
Un dénouement de conte philosophique à la fois déstabilisant et rédempteur.
#Sansretour #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
Livre a lire pendant ses vacances aux sport d'hiver avec ses amis, pendant une tempête de neige.
A partir des premières pages, vous ne verrez plus vos amis sous le même jour, vous n'ouvrirez pas votre porte a des inconnus, et surtout vous ferez d'énorme stock de nourriture.
Impossible de lâcher ce livre, nous allons de rebondissements en rebondissements.
Je recommande
Un thriller à lire bien au chaud. Ma lecture date d’un mois et j’en frissonne encore.
Une famille est bloquée dans un lodge somptueux des montagnes du Montana. Coupés du monde pendant les 18 jours d’une terrible tempête de neige, ils vivent une expérience des plus traumatisante.
Quand les secours arrivent certains ont disparus.
Le chef de famille a une explication pour tout et les réponses du groupe, pourtant cohérentes, intriguent un policier. Pourquoi les rescapés paraissent-ils si terrorisés ? L’enfermement qu’ils ont subi les a psychologiquement atteints.
Ames sensibles s’abstenir, dans ce terrifiant huis clos il y a beaucoup de morts et de violence. Trop sans doute à mon goût, mais Tom Clearlake sait tenir en haleine son lecteur avec une grande maitrise du suspense.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/12/18/sans-retour-de-tom-clearlake/
Un groupe d'amis et d'associés se retrouve bloqué dans un lodge luxueux en plein blizzard. Au bout de 18 jours, quand les secours arrivent enfin, on décompte 5 disparitions. Difficile de croire les témoignages des survivants.
Cette intrigue est remarquable. Dès les premières pages, le lecteur se retrouve captif des mystères qui entourent ce drame. La narration est dynamique avec au départ l'exposition de la situation suite au sauvetage, puis le récit véridique du drame et ses conséquences. Mais je vais être honnête, à un moment, c'est devenu "trop" pour moi. J'avais l'impression d'être plongée dans une surenchère de violence et du coup, je trouve que cela décrédibilisait le récit. Je sais qu'il y a de nombreux amateurs de thrillers très sanglants et je pense que ce roman peut leur convenir, mais pour moi, il y en avait vraiment trop (vous voyez ce moment où vous vous dites que ça ne peut pas être pire, et que ça le devient bien plus ? Puis ça recommence encore et encore ...). Donc j'ai vraiment aimé le début mais, la suite me correspondait moins.
Au coeur des forêts des kootenai, dans le lodge d'Eagle Nest Monsieur Gardner et ses amis n'ont plus donné de nouvelles depuis le début du blizzard.
Après dix-huit jours d'isolement, le groupe est sauvé par hélitreuillage mais au lieu des quatorze personnes sensées être présentes dans le lodge, il n'y en a que neuf. Tous dans un état de choc émotionnel. Évacués à l'hôpital de kalispell où Westley va les interroger.
Mais quelque chose cloche, l'état des survivants n'est pas du tout en accord avec ce qu'ils disent avoir vécu. Il y a anguille sous roche. Wes en ai certain.
Celà n'est que la première partie de ce thriller. Tom clearlake dresse le décor, nous présente les différents personnages de son roman.
Un lodge somptueux nichée dans la montagne à trente kilomètres de Kalispell au coeur des forêts de Kootenai.
Un blizzard sans précédent va isoler le groupe.
Un début assez lent, mais autours de la centième page ça s'accélère, nous vivons l'isolement de ce groupe, le froid, le bruit du vent, la poudreuse qui s'accumule. On a froid, on a faim. On tremble pour toute la terreur et l'horreur vécue dans ce lodge.
C'est incroyable ce dont est capable l'être humain ! La noirceur qui est tapie en chacun de nous et qui fait surface dans des conditions extrêmes mais aurions nous eu les même réactions ?
Jusqu'où serions nous allés ?
Les événements s'enchaînent, c'est rythmé. Un véritable page turner. Quand on croit tout comprendre ça rebondit dans les pages qui suivent.
On a pas le temps de s'ennuyer, ça carbure, c'est bien saucé, ya du suspens. Si à la troisième partie j'ai pu deviner l'auteur du chantage, la quatrième m'a laissée pantoise et franchement bravo. Un scénario à la Saw, ça m'a rappelé des souvenirs !!!
Ce roman de 600 pages m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page.
Huit clos angoissant, terrifiant, bestial que je conseille.
Attention c'est violent par moment, ça peut ne pas convenir à tout le monde.
Merci à bepolar et aux éditions moonlight de m'avoir permis de découvrir cet excellent thriller.
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