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Attenant au port autonome de Marseille, entre d'un côté l'autoroute et de l'autre la mer, le silo à grains d'Arenc, imposante masse de béton armée, se dresse sur ses pilotis, surplombant ce noeudmigratoire sans cesse enmouvements et en bruits.
C'est dans cet espace improbable construit fin des années 20 que Roland Carta a créé une salle de spectacles. Ainsi, aumilieu du concert incessant des sons industriels pourront s'entendre, ponctuellement, des créations musicales, comme en hommage fier à la remuante et bruyanteMarseille, ville de transit depuis toujours.
Jolie métamorphose architecturale : lorsqu'on entre dans ce bâtiment, des « mamelles » de béton d'où coulait auparavant le grain, aujourd'hui jaillit, tel un chant, la lumière...
Le béton, le grain, la lumière, la musique... requiem à la vie à la fois trivial et somptueux.
À cet édifice, Édith Azam, confronte une poésie incarnée, à la fois en force et en équilibre fragile, interroge la notion de spectacle, sa capacité - ou non - à créer un lien entre ce qui se donne à entendre sur scène et ceux qui sont venus pour recevoir. À travers cette parole jetée, autant comme coup de gueule que chant d'amour, c'est la question du lien à l'autre qui est posée.
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