80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" La rue de l'Aléa ne cesse de descendre, en pente douce, dans les deux sens. C'est très pratique pour patiner. Dommage que l'on ne puisse pas regarder en même temps les horizons opposés. Ils sont tellement bas que cela donnerait la sensation curieuse d'une petite planète. Le lundi, la chaussée en arrive même à se retourner et une pluie de graviers tombe sur le ciel." Une bibliothèque, une boulangerie, une boucherie et un bar. On y trouve de tout, même un local à vendre. Parmi les candidats acheteurs, il y a Marcel, huit ans, et pas un centime en poche, mais aussi Auto-lumière, une multinationale distributrice de cinémind, un cinéma où l'on met sur la tête des spectateurs des électrodes qui projettent leurs pensées sur l'écran. " Vous en avez déjà vu ? - J'ai un cousin qui habite au Japon et qui en a vu quelques-uns, il dit que ça a changé sa vie, qu'il économise à fond pour y aller chaque après-midi. Et j'ai lu que d'ici peu, il y en aura partout, que ce sera le boom, et que le cinéma traditionnel a du souci à se faire. Ça ne m'étonne pas. Imagine : un écran devant toi et tu peux monter des clips, baiser qui tu veux, avec des acrobaties incroyables, ou vaincre une armée entière, ou marquer un but historique, ou n'importe quoi d'autre. C'est toi qui commandes, en temps réel. " La rue de l'Aléa en est toute sens dessus dessous...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année