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Justin et Amélia sont amis depuis l'enfance. Ils ont même été amoureux à l'adolescence. Ils ont passé toutes leurs vacances dans la maison de la grand-mère d'Amélia, leurs parents respectifs étant souvent absents.
Quelques années plus tard, ils héritent de la maison. Amélia, qui est institutrice, décide immédiatement d'aller passer ses vacances dans ce lieu qu'elle aime tant Elle est loin d'imaginer que Justin a eu la même idée. Il débarque un matin avec sa guitare et sa petite amie Jade. C'est là que les choses vont se compliquer et que les incompréhensions du passé vont ressurgir. La cohabitation va s'avérer plus que difficile.
Après la déception que j’ai eue en lisant « Step Brother » du même auteur, je voulais laisser une seconde chance à Penelope WARD. Presque un an après la sortie de « Step Brother », nous la retrouvons dans un nouveau récit.
Avec « Room Hate », nous allons faire la connaissance d’Amelia, une femme qui hérite de la moitié de la maison de sa grand-mère, suite à son décès. L’autre moitié de la demeure revient à Justin, son meilleur ami de jeunesse. Celui qu’elle a fuit suite à une grande révélation. Depuis plus de dix ans, ils ne se sont pas revus et n’ont jamais reparlé.
Alors qu’elle décide de passer quelques semaines d’été dans la maison de sa grand-mère, quelle n’est pas sa surprise lorsqu’un beau jour Justin débarque avec sa copine, Jade.
La cohabitation va être difficile, notamment à cause du comportement de Justin, mais aussi parce que tous les sentiments qu’ils ont ressentis l’un pour l’autre vont ressurgir.
Avec cette histoire, Penelope WARD nous offre une romance charmante et pétillante.
Justin et Amelia se cherchent, se testent, se détestent et apprennent de nouveau à se connaître. Ce jeu du chat et de la souris est plutôt bien fait, même si certaines scènes sont à mon sens un peu exagérées ( quand Amelia espionne Justin notamment ).
J’ai eu peur que l’histoire devienne rapidement un triangle amoureux ou qu’il y ait tromperie, mais on ne dépasse jamais la ligne à ne pas franchir.
Le livre se divise en deux parties, la première se passant au moment où Justin et Amelia se retrouvent après avoir hérité de la maison et la seconde se passant huit mois plus tard.
Entre temps, ils ont chacun fait leurs vies de leurs côtés, évoluant en parallèle.
La force de ce récit réside dans le fait que l’histoire se passe sur une année environ. Alors même si le livre est court, l’auteur sait exactement quels passages occulter, quand placer correctement une ellipse temporelle pour faire avancer la trame sans que l’on se sente perdu.
Il y a également des chapitres se passant dans le passé, lorsque Justin et Amelia n’étaient encore que des adolescents. Ces moments sont à savourer. J’ai adoré ces petits instants de tendresse et d’innocence.
En ce qui concerne les personnages, j’ai complètement fondu face à Justin. Il parait d’abord brut, mais il cache bien son jeu. Son passé en a fait un homme censé, qui réfléchit avant d’agir et pense toujours aux conséquences que les actions peuvent avoir. Ceci fait que l’on se retrouve avec un personnage masculin très sensible et attendrissant.
Amelia est touchante, même si parfois certaines de ses réactions m’ont déconcertées. J’ai beaucoup aimé son duo avec Bea.
La plume de Penelope WARD m’a laissée un peu sur ma faim. Alors qu’elle gère bien la construction de son récit, j’ai trouvé que ses phrases et ses dialogues sont plus maladroits. Parfois, les évènements s’enchaînent vite, trop vite et l’on a l’impression d’être à la traîne ou d’avoir sauté une page ( plusieurs fois j’ai vérifié si je n’avais pas tourné une page en plus ). Quant aux dialogues, souvent il n’y a pas de précision sur qui commence à parler, et l’on se retrouve à certains moments sans savoir quel est le personnage qui dit telle ou telle phrase. Heureusement, cela n’arrive jamais à des moments clés.
Les derniers rebondissements à la fin de l’histoire sont inattendus, sans l’être également. On sait que quelque chose va arriver, comme la plupart du temps dans les romances, mais je ne m’attendais pas à cet évènement.
Par contre, dès le début nous savons comment tout cela va se terminer et c’est ce qui arrive, sans grande surprise.
En conclusion, « Room Hate » m’a fait passer un bon moment de lecture, sans être le livre de l’année. Penelope WARD a réussi à me séduire avec une histoire plus tendre, avec des personnages plus matures et des problématiques qui me parlent. Malheureusement, son livre aurait mérité plus de travail, notamment sur la construction de ses dialogues, pour que l’on puisse pleinement profiter de cette romance.
Un livre à lire pour passer un petit moment de lecture sympathique, entre deux grosses lectures.
( http://lectrice-lambda.blogspot.fr/2017/03/room-hate-penelope-ward.html )
J’avais commencé à lire Room hate en VO il y a quelques temps déjà mais je m’étais arrêtée dans ma lecture pour une raison dont je ne me souviens pas, donc merci Hugo Romans de l’avoir traduit et publié, ça me donne l’occasion de le recommencer !
Room Hate commence avec un décès, celui de la grand-mère d’Amélia qui lègue sa maison à elle… et à Justin, un ami d’enfance (et son premier amour) qu’elle n’a plus revu depuis dix ans. Comme on l’apprend dans les quelques flashback du livre, dix ans plus tôt, Amélia quittait son île/ville natale et ne parlait plus à Justin. Et la voilà obligée de cohabiter avec lui pour les vacances. Justin vient, justement, avec sa petite copine pour les vacances. Premier malaise, Amélia se lie d’amitié avec celle-ci. Et moi qui pensait qu'elles allaient se détester, c'est râpé ! Deuxième malaise, Justin est carrément exécrable avec Amélia. Bon par contre, je ne suis pas sûre qu’on puisse vraiment parler de « haine » mais plus de colère mélangé de petites piques. Justin aurait pu être bien plus méchant que ça ! C’est un peu bête mais je m’étais attendue à des blagues physiques et à des crasses mais il n’y a rien de tout ça. Ça reste donc très gentillet dans les faits.
J’avoue avoir été intriguée par la raison de l’éloignement d’Amélia et je voulais savoir si la colère de Justin était justifiée, mais j’ai été carrément déçue quand Amélia s’explique à Justin et qu’on comprend les tenants et les aboutissements de cette histoire. Au final, ils se sont tellement bien expliqué que j’ai fini par oublier ce petit « couac » de départ, tout comme eux. Vers le milieu, un gros twist imprévu et surprenant fait rebondir l’histoire et m’a fait accélérer ma lecture. Ce twist était plus que bienvenue puisque je commençais à me lasser de la retenu de nos deux protagonistes bien qu’elle soit justifiée.
En refermant le livre, je me suis rendue compte que même sans avoir une intrigue très compliquée et très poussée, l’auteure a réussi à véhiculer beaucoup de messages (sur l’amitié et la fidélité, entre autres) au travers de son roman. Sans pour autant en ressortir secouée ou en larme, j’ai beaucoup aimé.
Cependant, ma lecture n’est pas un coup de cœur car l’une des choses que je déteste par-dessus tout dans un roman s’est retrouvée dans celui-ci. En effet, les dialogues manquaient cruellement de verbes de parole et j’ai dû à plusieurs reprises revenir en arrière pour ne pas perdre le fil de la conversation.
En conclusion, c’était une très belle histoire d’amitié puis d’amour qui m’a fait rêver jusqu’au bout. Dommage pour le petit défaut que je lui ai trouvé mais ça ne m’a pas empêché de passer un agréable moment.
Je remercie Déborah et Hugo Roman pour cette nouvelle lecture. Lorsque j’ai demandé Room Hate, je devais avoir pris un coup sur la caboche parce que les histoires de triangles amoureux et d’infidélité m’intriguent autant qu’elles me freinent. Mais pour avoir lu pas mal de romances dans cette maison d’édition, je sais qu’il y a toujours un petit quelque chose qui fait que ça marche à tous les coups, et ce nouveau titre n’a pas fait exception à la règle. J’ai passé un très bon moment !
Après la mort de sa grand-mère, Nana, Amelia se voit hériter d’une partie la maison dans laquelle elle a passé les plus belles années de sa vie. Seulement, elle n’est pas la seule, car la personne à se voir céder l’autre moitié n’est autre que Justin, son ami d’enfance qu’elle n’a pas revu depuis 9 ans et dont elle était profondément éprise. L’ennui, c’est qu’à l’époque, Amelia avait brusquement rompu le contact, se sentant trahie par son ami. Plus tard, elle a essayé de revenir vers lui, mais c’était trop tard, Justin lui en voulait beaucoup trop. Les années ont passé. L’été arrive et Amelia décide de profiter de ses vacances en posant son barda dans la maison de Nana. Sauf qu’elle n’est pas la seule à avoir eu cette merveilleuse idée : Justin débarque lui aussi, et accompagné de sa petite amie. La cohabitation s’annonce tout feu tout flamme…
Le gros point fort de ce titre, c’est que l’on se laisse très vite porter pas l’histoire et les pages se tournent rapidement. Peut-être même un peu trop à mon goût. Moi qui aime bien prendre mon temps, j’ai trouvé que la première partie se déroulait en accéléré, j’aurais voulu que l’auteur s’attarde plus sur certains détails.
Et pourtant, on se régale, dans cette première partie. Mettez un fauve et une mule dans une cage, vous avez un aperçu de la relation entre ces deux-là. Justin se montre enragé, presque haineux, à l’égard d’Amelia. Il a souffert et tient à le lui faire savoir. Cruel dans ses propos, il n’hésite pas à l’insulter de sa verve et à lui montrer à quel point elle le débecte. Amelia, elle, a la tête dure. Elle encaisse et absorbe chaque coup porté par Justin. Tout ce qu’elle veut, c’est se réconcilier avec lui, c’est retrouver le garçon qui a été son ami des années durant.
J’ai tellement aimé ce bras de fer ! Certains passages m’ont complètement transportée et mon cœur faisait des galipettes. J’ai trouvé l’opiniâtreté d’Amelia impressionnante, parce qu’il faut dire que lorsque Justin est mécontent, il peut se montrer parfaitement insensible. Et pourtant, derrière cette carapace en acier trempé se cache un homme effrayé, un homme qui n’a pas tout à fait enterré les souvenirs d’Amelia.
Concernant le triangle amoureux, je dois admettre que je m’attendais à beaucoup plus grincer des dents. À part certains passages, disons franchement gênants, j’ai trouvé que ça collait bien et que ça ajoutait beaucoup de piment. Le pire, c’est que j’étais prête à détester Jade, la petite amie de Justin, eh bien c’est tout le contraire qui s’est passé. Un comble !
La deuxième partie nous offre un retournement de situation auquel je ne m’attendais pas. Penelope Ward remet les pendules à l’heure ! On change complètement de perspective et c’est déroutant. J’ai « moins » accroché à cette deuxième partie, mais je l’ai tout de même trouvée excellente.
En résumé, une romance contemporaine belle et sincère, qui met l’accent sur l’amour/haine et une surprise de taille à la moitié du récit. Penelope Ward partage avec nous les joies et les peines de ses personnages, elle les fait souffrir pour mieux les récompenser, quitte à bouleverser leur quotidien pour parvenir à l’aboutissement final.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/room-hate-penelope-ward
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