Ce livre n'est pas un roman, c'est le témoignage incroyable d'une partie de ma vie. Après le décès de ma mère, j'avais 14 ans, mon père s'est remarié. J'étais malheureuse je me suis alors promis qu'un jour je fonderai un orphelinat pour apporter affection et scolarité aux enfants pauvres.
1980-je quittais la France pour devenir importatrice aux USA. 1996-je vendais mon affaire.
Fin 1999-un grand cyclone dévastait une partie de l'Inde en Orissa. Je me rendais sur les lieux pour aider les enfants, je rencontrais Parivaraj (prêtre, docteur et professeur) Eliazar et Ruth Tumati, les 3 dirigeants d'une organisation similaire : New Hope Rural Leprosy Trust, existant depuis 18 ans. Parivaraj était le cerveau, il m'a proposé de m'aider à créer ma fondation en Inde et des villages d'enfants. Des bénévoles du monde entier affluèrent dans ces villages pour apporter leur aide. Avec l'argent récolté 243 reçurent une éducation scolaire.Mais presque tout le personnel, recruté par Parivaraj, et les enfants parlaient l'Oriya, ce qui m'empêchait de suivre leurs conversations.
2008-je découvrais que New Hope était une couverture de fraudes, mensonges, dons détournés pour payer le silence des enfants et du personnel sur les abus sexuels commis par Parivaraj sur les garcons et Eliazar Rose sur les filles, dès l'âge de 10 ou 11 ans, dans les deux fondations. Tout ce travail de corruption et viols orchestrés par un pédophile récidiviste, Parivaraj recherché par la police depuis 25 ans qui avait changé 7 fois de nom partout où il était passé... Malgré les menaces de graves sanctions les enfants ont rompu le silence pour me parler. Le 7 novembre 2008 je portais plainte à la police, Parivaraj fut arrêté, emprisonné pendant presque 4 mois. Mais de sa prison, il restait le chef du gang, ses complices à l'extérieur exécutaient ses ordres pour le libérer en accomplissant quatre actes de forfaiture... Menacée de mort à 2 reprises pour me forcer à retirer ma plainte, je n'ai jamais cédé. Libéré, il a fabriqué de faux documents présentés aux autorités indiennes, pour me faire emprisonner et me forcer à retirer ma plainte. De justesse, j'ai échappé au piège.
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