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La couverture du livre est un tableau de l'École de Fontainebleau. Dans le fond, le Colisée, peut-être, cirque colossal, sorte de tour de Babel romaine. Derrière lui, un pont sur le Tibre, une mince pyramide, un temple, la ville de Rome : Rome qui, parce qu'elle a su bâtir des places, des villes, un Empire, a su les fonder. Quand Rome a décidé de construire le Capitole, on a découvert au fond des fondations une tête humaine au visage entier. On dirait que le soldat du premier plan, debout, triomphant sur un podium rond, vient de la retrouver. Il la montre, comme un trophée. On dirait que ces combats, ces assassinats ont lieu dans les soubassements, dans les soutènements de tous ces monuments. Ces batailles fondamentales sont le sujet de ce livre, nommé livre des fondations. Fondations des murs de pierre sur la chair. Genèse était le livre des commencements. Rome, qui le suit, est celui des fondations. Genèse était celui du multiple. Le livre des fondations fait voir dans le concret ces multiplicités : foules romaines, légions déployées, paysans égaillés, forces distribuées, clameurs, acclamations. Rome est un livre de philosophie de l'histoire ; il en annonce un troisième portant sur le temps. Il doit se nommer Philosophie des corps mêlés. M.S.
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