Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
De V. Y. Mudimbe à Ahmadou Kourouma en passant par Marie NDiaye, Scholastique Mukasonga, Maryse Condé, Gisèle Pineau, Francis Bebey, Chantal Spitz ou Jean-Marc Pambrun, la relation du romancier à la modernité prend racine dans la double irréductibilité à la beauté absolue et à la représentation contingente du monde. Douze contributions dans cet ouvrage explorent voix et voies du roman francophone selon quatre critères de la modernité repris de la définition qu'en donne Baudelaire dans Le peintre de la vie moderne. Il s'agit de l'expérience du temps, de la dissolution des régimes de classifications classiques, de l'esthétique de la fragmentation ou de l'inachèvement et de la crise du sujet, du sens et du référent. Outre une série de thèmes souvent abordés - dictatures, esclavage, colonisation, catastrophe des indépendances, chaos, folie, absurdité, oralité dans l'écriture... -, une constante domine l'ensemble : la critique sur l'univers social dépeint et sur l'activité d'écriture. S'ajoutent une multiplicité et une hétérogénéité de traits formels, langagiers, génériques et stylistiques. Le texte francophone, par essence, s'articule à d'autres textes et s'ouvre au monde pour former un réseau intertextuel centré autour d'une démarche romanesque.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
Le jury et les internautes récompensent ce roman publié aux éditions l’Arpenteur