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Autour de 1730, des artistes d'origines diverses rejoignent Turin pour s'engager dans la décoration des résidences royales et dans les projets d'embellissements de la ville, devenue depuis peu une capitale dans le jeu de la grande politique européenne ; la conduite de ce chantier est confiée à l'architecte de la Maison de Savoie, le sicilien Filippo Juvarra.
Personnalité complète, Juvarra crée le discours, les thèmes et l'iconographie de la décoration architecturale; il est directement impliqué dans le choix des artistes intervenant dans les différents chantiers comme les peintres Crosato, Conca, Solimena. Ces peintres, mais également des sculpteurs (Francesco Ladatte), des orfèvres (Andrea Boucheron, Giovanni Damodè), des ébénistes (Luigi Prinotto, Pietro Piffetti) collaborent à la décoration des espaces et donnent forme à la naissance du goût pour la légèreté de l'ornement et la sensibilité rocaille. La transformation du XVIIe au XVIIIe siècle est accomplie : l'espace, la lumière et la grâce rocaille actent le passage de la grandiose métaphore baroque à une sensibilité moderne toute limpide. Lieu emblématique de la rencontre entre les différents protagonistes du rococo, Turin offre un terrain fertile pour chaque innovation et virtuosité du dessin, de la gravure et de l'ornementation, aussi à travers l'enseignement de Francesco Beaumont et de ses élèves Vittorio Amedeo Rapous, Ignazio Nepote.
Avec une vaste sélection d'oeuvres, le catalogue accompagnant l'exposition fixe ce moment précis de l'histoire figurative piémontaise entre les années 1730 et 1760, quand se forme « l'académie internationale » des artistes qui travaillent pour les résidences des Savoie et pour les résidences aristocratiques.
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