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Les Relations de Jacques Cartier racontent l'exploration tâtonnante d'une terre et d'un peuple surgis sur l'emplacement de ce que l'on croyait être la route de l'or et des épices. Premiers à saluer et nommer ce pays, ces écrits qui relatent la première (et infructueuse) tentative pour planter une « nouvelle France » sur le sol américain sont donc, à de multiples égards, textes de fondation d'une histoire et d'une culture.
Voici des pages à la paternité controversée, récits sans apprêts que rehaussent parfois de « vives peintures » qui doivent plus à l'aventure vécue qu'aux ressources de la rhétorique. Depuis le XIXe siècle, les relations du capitaine Jacques Cartier n'ont cessé, jusque dans la rumeur artificielle des commémorations, d'appeler et de nourrir les interrogations de l'homme d'ici sur son appartenance ou sur son destin, sur un territoire dont il avait pris lentement mesure, et sur des premiers occupants qui - faut-il le rappeler ? - l'avaient « découvert » quelques siècles avant le pilote de Saint-Malo. Et c'est à ces divers titres que ces relations, multiples miroirs plutôt que reliques, textes littéraires et non plus documents historiques, doivent d'entrer dans la « Bibliothèque du Nouveau Monde ».
Le présent volume de la Bibliothèque du Nouveau Monde constitue la première édition critique en langue française qui soit proposée du récit des explorations de Jacques Cartier (1534, 1535-1536, 1541-1542). Les textes de Cartier y sont établis à partir des meilleures sources disponibles, y compris les traductions italienne et anglaise; ils s'éclairent d'une approche pluridisciplinaire (histoire européenne, ethnologie, géographie, botanique, zoologie) et d'une vaste mise en contexte.
Michel Bideaux est professeur à l'Université Paul-Valéry (Montpellier).
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