80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Tout semble devenu mouvant.
Ce qui était solide hier se dérobe aujourd'hui à telle enseigne que l'on n'ose plus envisager demain. Tout est devenu sujet d'interrogation, rien ne semble définitivement acquis. Nous avons le sentiment de vivre au milieu d'un vaste chantier, et d'un chantier jamais terminé : le système éducatif, les institutions, la morale, la religion... tout est remis en cause, bousculé. Du coup, la question nous habite, lancinante : que transmettre, comment transmettre ? Ce que nous voudrions transmettre a-t-il encore une valeur ? Ne sommes-nous pas déjà passés d'une civilisation de la transmission à une civilisation de l'information, où tout passe et se mêle dans un flux continu, sans hiérarchie ni durée ni mémoire ? Il n'existe pas, Dieu merci, de " spécialistes de la transmission ".
Mais parmi les sciences humaines, deux semblent plus particulièrement concernées : la psychologie et l'histoire. La première s'intéresse au devenir de l'individu, la seconde à celui de la société. Un psychiatre réputé pour sa connaissance des adolescents et un historien de la période contemporaine qui s'est penché sur la manière dont on raconte l'histoire aux enfants ont accepté de confronter leurs expériences et leurs points de vue.
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