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Psychose et structure ; le cas Schreber

Couverture du livre « Psychose et structure ;  le cas Schreber » de Jean-Gerard Bursztein aux éditions Nouvelles Etudes Freudiennes
Résumé:

Il n'est pas étonnant que certains psychanalystes sceptiques, ou ignorants des fondements structuraux, et surtout de la méthode de mise en correspondance entre les éléments de la clinique et les catégories structurales, ne puissent trouver un critère interne de certitude à leur élaboration. Il... Voir plus

Il n'est pas étonnant que certains psychanalystes sceptiques, ou ignorants des fondements structuraux, et surtout de la méthode de mise en correspondance entre les éléments de la clinique et les catégories structurales, ne puissent trouver un critère interne de certitude à leur élaboration. Il ne reste à ces psychanalystes que la solution fausse qui consiste à faire appel au consensus. La validité sociologique supplée ici à la possibilité qu'ils auraient de faire le lien entre leur savoir interne obtenu dans le transfert et un élément tiers symbolique extérieur leur permettant d'articuler ce savoir. Dans ces cas, leur clinique sort de la clinique psychanalytique, car elle n'est plus homéomorphe à la théorie des structures : psychose, névrose. Du coup, la nomination des phénomènes élémentaires se transforme. Ils proposent un terme confus, celui de border line ou de cas-limite. Or, cette notion n'est ni explicative, ni solidaire d'un processus de production théorique. Dans le terme " border line, cas-limite ", la limite ne désigne pas les frontières des espaces inhérents aux grandes structures cliniques mais les limites de leur compréhension.

Jean-Gérard Bursztein, psychanalyste. Pratique et enseigne la psychanalyse à Paris. Docteur en philosophie. Consultant en pédopsychiatrie à l'hôpital Robert Ballanger.

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