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À la recherche des femmes de Proust : une étude originale pour le centenaire de sa mort « Tout ce qui est tendre, poétique, pur, beau » - ainsi qu'il l'écrit à treize ans en réponse à un questionnaire destiné à une camarade de jeux - symbolise la féminité idéale pour Marcel Proust.
Depuis qu'il a vu le jour, le 10 juillet 1871, il a vécu au plus près des femmes et les a aimées. Elles ont été ses confidentes, ses professeurs, celles qui apaisent. Elles lui ont servi de modèles, de muses fines et cruelles ; il les a désirées, admirées, les a comblées de lettres, d'éloges, de reproches, de fleurs, de notes. Et il a souffert pour elles en secret. Il les a dépouillées des fards, des convenances, a agencé leurs traits, leur personnalité, leurs mots avec d'autres, imaginés, pour les faire vivre à travers son oeuvre.
Qu'elles soient duchesses, artistes, grandes bourgeoises, courtisanes, cuisinières, femmes de chambre ou secrétaires, À la recherche du temps perdu les a mises en lumière. D'ailleurs, des quelque deux cents personnages recensés dans l'oeuvre, plus de la moitié - cent vingt - sont des femmes !
Figures d'amour, de tendresse, ou figures du désir et du manque, Jeanne Proust, Adèle Weil ou encore Élisabeth de Clermont-Tonnerre sont remodelées par l'écriture et incarnent les héroïnes de sa littérature. Car « Maman », tante Léonie, Françoise, Gilberte, Mme Verdurin, Odette, Oriane de Guermantes, Albertine, Léa ou encore Mlle Vinteuil, elles, sont immortelles !
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